Qui pourroit voir au
ciel
de vos
rares
beautez
Les
étranges
façons
dont vous traittez ma vie,
L’on y verroit des Dieus l’état
&
l’industrie,
Dont ils vsent au ciel
en leurs diuinitez.
L’on y verroit encor ces quatre
Deitez,
Iupin,
Phœbus,
Mercure,
& Mars
plein de furie
Qui de crainte,
d’espoir,
d’appas,
de felonnie,
Troublent, flatent, & font mes
espris
transportez.
Cet
œil,
ce ris,
ces mos,
ce cœur
sous qui ie tremble,
Sont Iupiter,
Phœbus,
Mercure
& Mars
ensemble,
Que ie crain, que ie sui, que i’écoute &
ie fui:
Que ie fui, non ie faux,
ainçois
que ie reclame,
Car s’ils causent cela qui tempète mon
ame,
Ils causeront le bien que i’en espere aussi.
Qui pourroit voir au
ciel
de vos rares
beautez
Les
étranges
façons
dont vous traittez ma vie,
L’on y verroit des Dieus l’état
&
l’industrie,
Dont ils vsent au ciel
en leurs diuinitez.
L’on y verroit encor ces quatre
Deitez,
Iupin,
Phœbus,
Mercure,
& Mars
plein de furie
Qui de crainte,
d’espoir,
d’appas,
de felonnie,
Troublent, flatent, & font mes
espris
transportez.
Cet
œil,
ce ris,
ces mos,
ce cœur
sous qui ie tremble,
Sont Iupiter,
Phœbus,
Mercure
& Mars
ensemble,
Que ie crain, que ie sui, que i’écoute &
ie fui:
Que ie fui, non ie faux,
ainçois
que ie reclame,
Car s’ils causent cela qui tempète mon
ame,
Ils causeront le bien que i’en espere aussi.
En ligne le
24/08/05.
Dernière révision le 02/07/21.