Philibert BUGNYON (v. 1530-1587)
D’une Junon…
Lyon, Jean Temporal, 1557.
ouvrir sur Gallica : sonnet III, p. 11.

D’vne Iunon la grauité modeste,
D’vne Pallas la science diuine,
D’vne Venus la legiadrie insine,
Pour l’ardent Mars trop superbe conqueste:

De Tindaris le tant louable geste,
Le teint vermeil, la cheueleure orine,
Qui la blancheur de l’Aurore voisine,
Quand pour vous luire elle mesme s’apreste:

La chasteté d’vne Veste sacrée
Et l’equité d’vne celeste Astrée
Lampege en vous, honorande Cypris.

O bien heureus qui vôtre amant sera,
O plus heureus qui vous epousera,
Et receura d’amitié le haut pris!

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D’vne Iunon la grauité modeste,
D’vne Pallas la science diuine,
D’vne Venus la legiadrie insine,
Pour l’ardent Mars trop superbe conqueste:

De Tindaris le tant louable geste,
Le teint vermeil, la cheueleure orine,
Qui la blancheur de l’Aurore voisine,
Quand pour vous luire elle mesme s’apreste:

La chasteté d’vne Veste sacrée
Et l’equité d’vne celeste Astrée
Lampege en vous, honorande Cypris.

O bien heureus qui vôtre amant sera,
O plus heureus qui vous epousera,
Et receura d’amitié le haut pris!

 

En ligne le 25/06/11.
Dernière révision le 08/08/22.