Pierre de CORNU (1558-1622)
Mon Dieu le beau téton…
Lyon, Jean Huguetan, 1583.

Mon Dieu le beau téton, mon tout, ma doucelette,
Que je vois apparoir par-dessous ton collet :
Il soupire toujours, las qu’il est rondelet,
Et garni par-dessus d’une peau blanchelette.

Laisse le moi toucher, ma petite garcette,
Laisse-moi lui donner un baiser doucelet,
Eh bon Dieu quel plaisir ! il est si joliet
Que je ne vis jamais charnure si parfaite.

Or sus baille-le-moi, je le veux mignoter,
Je le veux manier, je le veux suçoter,
Pour en sucrer le bout de ma langue ravie.

Va-t’en, retire-le, je suis tant appâté,
Je suis tant ébloui, pour l’avoir suçoté,
Que de trop de douceur, je sens couler ma vie.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Mon Dieu le beau téton, mon tout, ma doucelette,
Que je vois apparoir par-dessous ton collet :
Il soupire toujours, las qu’il est rondelet,
Et garni par-dessus d’une peau blanchelette.

Laisse le moi toucher, ma petite garcette,
Laisse-moi lui donner un baiser doucelet,
Eh bon Dieu quel plaisir ! il est si joliet
Que je ne vis jamais charnure si parfaite.

Or sus baille-le-moi, je le veux mignoter,
Je le veux manier, je le veux suçoter,
Pour en sucrer le bout de ma langue ravie.

Va-t’en, retire-le, je suis tant appâté,
Je suis tant ébloui, pour l’avoir suçoté,
Que de trop de douceur, je sens couler ma vie.

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En ligne le 10/10/17.
Dernière révision le 17/12/22.