On ne void tant sous une
nuict
seraine
De feux
au ciel
briller de tous costez,
On ne void tant en May
de nouveautez
Par les jardins
de ma
belle
Touraine ;
On ne void tant en
Egypte
d’Areine,
Qu’on apperçoit de
divines
beautez,
De Cupidons,
d’honnestes
cruautez
Dessus le sein
de ma
chaste
Sereine.
Là deux
tetons
couronnez
de rubis
Bossant un peu leurs trop justes
habits
Sous un cambré rondement apparoissent ;
Là mes
desirs,
là mes
affections
Là mes amours
privez de fictions,
Là sans
espoir
mes esperances
paissent.
On ne void tant sous une
nuict
seraine
De feux
au ciel
briller de tous costez,
On ne void tant en May
de nouveautez
Par les jardins
de ma
belle
Touraine ;
On ne void tant en
Egypte
d’Areine,
Qu’on apperçoit de
divines
beautez,
De Cupidons,
d’honnestes
cruautez
Dessus le sein
de ma
chaste
Sereine.
Là deux
tetons
couronnez
de rubis
Bossant un peu leurs trop justes
habits
Sous un cambré rondement apparoissent ;
Là mes
desirs,
là mes
affections
Là mes amours
privez de fictions,
Là sans
espoir
mes esperances
paissent.
En ligne le
05/11/16.
Dernière révision le 26/05/23.