Ce ne sont qu’haims, qu’amorces
& qu’appastz,
De son bel oeil qui m’alesche
en sa nasse,
Soyt qu’elle
rie,
ou soyt qu’elle
compasse
Au son du Luth le nombre de ses pas.
Vne mynuit tant de flambeaux
n’a
pas,
Ny tant de sable en Euripe ne passe,
Que de beaultez embellissent sa grace,
Pour qui i’endure
vn millier de trespaz.
Mais le tourment,
qui moyssonne ma vie,
Est si plaisant que ie n’ay
point enuie,
De m’eslongner de
sa doulce langueur:
Ains face Amour,
que mort encores i’aye
L’ aigre doulceur
de l’amoureuse
playe,
Que deux beaulx yeulx m’encharnẽt
dans le cuœur.
CE
ne sont qu’haims,
qu’amorces
& qu’apas
De son bel œil qui m’aleche
en sa nasse,
Soit qu’elle
rie,
ou soit qu’elle
compasse
Au son du Luth le nombre de ses pas.
Vne minuit tant de flambeaus
n’a
pas,
Ni tant de sable en Euripe ne passe,
Que de beautés embellissent sa grace,
Pour qui i’endure
vn milier de trespas.
Mais le tourment qui moissonne ma
vie,
Est si plaisant, que ie
n’ai point enuie
De m’élongner
de sa douce langueur:
Ains face Amour,
que mort encores i’aie
L’aigre douceur
de l’amoureuse
plaie,
Que vif ie porte au plus beau de mon
cœur.
CE
ne sont qu’haims,
qu’amorces
& qu’apas
De son bel œil qui m’aléche
en sa nasse,
Soit qu’elle
rie,
ou soit qu’elle
compasse
Au son du Luth le nombre de ses pas.
Vne minuit tant de flambeaux
n’a
pas,
Ny tant de sable en Eurype ne passe,
Que de beautez embellissent sa grace,
Pour qui i’endure
vn millier de trespas.
Mais le torment qui moissonne ma
vie,
Est si plaisant, que ie
n’ay point enuie
De m’eslongner de
sa douce langueur:
Ains face Amour,
que mort encores i’aye
L’aigre douceur
de l’amoureuse
playe,
Que vif ie garde
au rocher de mon cœur.
CE
ne sont qu’haims,
qu’amorces
& qu’apas
De son bel œil qui m’aleche
en sa nasse,
Soit qu’elle
rie,
ou soit qu’elle
compasse
Au son du Luth le nombre de ses pas.
Vne minuit tant de flambeaus
n’a
pas,
Ni tant de sable en Euripe ne passe,
Que de beautés embellissent sa grace,
Pour qui i’endure
vn milier de trespas.
Mais le tourment qui moissonne ma
vie,
Est si plaisant, que ie
n’ai point enuie
De m’élongner
de sa douce langueur:
Ains face Amour,
que mort encores i’aie
L’aigre douceur
de l’amoureuse
plaie,
Que vif ie porte au plus beau de mon
cœur.
CE
ne sont qu’haims,
qu’amorces
& qu’apas
De son bel œil qui m’aléche
en sa nasse,
Soit qu’elle
rie,
ou soit qu’elle
compasse
Au son du Luth le nombre de ses pas.
Vne minuit tant de flambeaux
n’a
pas,
Ny tant de sable en Eurype ne passe,
Que de beautez embellissent sa grace,
Pour qui i’endure
vn millier de trespas.
Mais le torment qui moissonne ma
vie,
Est si plaisant, que ie
n’ay point enuie
De m’eslongner de
sa douce langueur:
Ains face Amour,
que mort encores i’aye
L’aigre douceur
de l’amoureuse
playe,
Que vif ie garde
au rocher
de mon cœur.
CE ne sont qu’haims, qu’amorces & qu’apas
De son bel œil qui
m’alléche
en sa nasse,
Soit qu’elle rie
ou soit qu’elle
compasse
Au son du luth le nombre de ses pas.
Vne mi-nuit tant de flambeaux
n’a
pas,
Ny tant de sable en Euripe ne passe,
Que de beautez embellissent sa grace,
Pour qui i’endure
vn millier de trespas.
Mais le torment qui
desseche ma
vie,
Est si plaisant, que ie
n’ay point enuie
De m’esloigner de
si douce langueur:
Ains face Amour,
que mort encores i’aye
L’aigre-douceur
de l’amoureuse
playe,
Que vif ie garde
au rocher de mon cœur.
textes
originaux
[R]
En ligne le 14/11/20.
Dernière révision le 06/09/25.