[…]
Ie ne voulois iamais changer
d’affection,
Ie vous voiois tousiours en
contemplation,
I’auois tousiours en
l’œil
vostre perfection,
Bien que ie ne vous visse.
Il me sembloit aussi que vous ne me
trompies,
Quand estant pres de vous assis dessus voz
piés,
Vous receuies en gré ainsi que vous disies,
Ie veus ce disiez vous quand les
cieux
periront,
Ie veus quand les amours
les amours
ne feront,
Et quand parmy les cieus
les amours
ne luiront,
Que nostre amitié cesse.
Auecque ces
beaus
mots
certes i’eusse bien creu,
Le feu
estre la glace,
& la glace
le feu,
Certes i’eusse bien creu, que
l’œil
qui m’a deceu,
N’estoit de vous, maistresse.
[…]
[…]
Ie ne voulois iamais changer
d’affection,
Ie vous voiois tousiours en
contemplation,
I’auois tousiours en
l’œil
vostre perfection,
Bien que ie ne vous visse.
Il me sembloit aussi que vous ne me
trompies,
Quand estant pres de vous assis dessus voz
piés,
Vous receuies en gré ainsi que vous disies,
Ie veus ce disiez vous quand les
cieux
periront,
Ie veus quand les amours
les amours
ne feront,
Et quand parmy les cieus
les amours
ne luiront,
Que nostre amitié cesse.
Auecque ces
beaus
mots
certes i’eusse bien creu,
Le feu
estre la glace,
& la glace
le feu,
Certes i’eusse bien creu, que
l’œil
qui m’a deceu,
N’estoit de vous, maistresse.
[…]
En ligne le
06/06/10.
Dernière révision le 27/06/21.