[…]
Le mois de Mars n’a tant de violettes,
La
nuit
n’a point tant
d’estoiles
clairettes
Que i’auois de
chaleurs,
Iamais la flamme,
Que i’eus dans
l’ame,
Ne deuient moindre
Pour la contraindre,
O pauure amant tu brulois de tes pleurs.
Helas! mes yeus, ceste melancholie
Que i’allois distillant,
Et ces
soupirs
parcelles de ma vie
Qui me
battoient au
flanc
Estoient l’amorce,
Dont prenoit force,
Ceste flameche
Qui vous desseche:
O comme Amour me sucçe iusqu’au sang.
[…]
[…]
Le mois de Mars n’a tant de violettes,
La
nuit
n’a point tant
d’estoiles
clairettes
Que i’auois de
chaleurs,
Iamais la flamme,
Que i’eus dans
l’ame,
Ne deuient moindre
Pour la contraindre,
O pauure amant tu brulois de tes pleurs.
Helas! mes yeus, ceste melancholie
Que i’allois distillant,
Et ces
soupirs
parcelles de ma vie
Qui me
battoient au
flanc
Estoient l’amorce,
Dont prenoit force,
Ceste flameche
Qui vous desseche:
O comme Amour me sucçe iusqu’au sang.
[…]
En ligne le
03/05/09.
Dernière révision le 13/12/22.