««« aronde ou aron­delle »»»

 

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* aronde ou aron­delle : hiron­delle
 

Aronde ou Aron­delle. Étran­gère ou étrange, ba­bil­larde, pas­sa­gère, vite, mes­sa­gère des fleurs, trem­blo­tante, prin­ta­nière, ma­ré­ca­geuse, va­ga­bonde, pré­sa­gieuse, las­cive. Le di­mi­nu­tif Aron­deau.

Les Arondelles viennent d’Afrique, et passent la mer tous les ans au prin­temps, pour assail­lir nos mai­sons au mois de Mars. Leurs fu­mées étant en­core chaudes, si elles tombent sur l’œil de la per­sonne lui font perdre la vue.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 23r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_52]
(texte modernisé).

[Voir aussi mi­lan, Prog­né, Té­rée, ain­si que oiseau et aigle, alouette, au­tour, au­truche, bu­sard, caille, cane ou ca­nard, char­don­ne­ret, chat-huant, ci­gogne, co­lomb, co­lombe ou co­lom­belle, coq, coq d’Inde, cor­beau, cor­neille, cou­cou ou cocu, cygne, duc, éper­vier, fau­con, grue, hé­ron, hi­bou, li­not ou li­notte, mar­ti­net, oie, oison, pa­lombe, paon, pas­se­reau, pas­se­relle ou passe, pé­li­can, per­drix, per­ro­quet, pie, pi­geon, plon­geon, poule, pous­sin, ra­mier, ros­si­gnol, sacre, ta­rin, tourte ou tour­te­relle, vau­tour ; voir en­core phé­nix.]


 

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Aronde ou Aron­delle. Estran­gere ou estrange, ba­bil­larde, pas­sa­gere, viste, mes­sa­gere des fleurs, trem­blo­tante, prin­ta­niere, ma­res­ca­geuse, va­ga­bonde, pre­sa­gieuse, las­ciue. Le dim. Aron­deau.

Les Arondelles viennent d’Affrique, & passent la mer tous les ans au prin­temps, pour assail­lir noz mai­sons au mois de Mars. Leurs fu­mees estans en­cores chaudes, si elles tombent sur l’œil de la per­sonne lui font perdre la veuë.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 23r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_52]
(texte original).

[Voir aussi mi­lan, Prog­né, Teree, ain­si que oiseau et aigle, alouette, au­tour, aus­truche, bu­sard, caille, cane ou ca­nart, char­don­ne­ret, chat-huan, ci­gogne, co­lomb, co­lumbe ou co­lum­belle, coq, coq d’Inde, cor­beau, cor­neille, cou­cou ou cocu, cygne, duc, esper­uier, fau­con, grue, he­ron, hi­bou, li­not ou li­notte, mar­ti­net, oie, oison, pa­lombe, paon, pas­se­reau, pas­se­relle ou passe, pe­li­can, per­dris, per­ro­quet, pie, pi­geon, plon­geon, poule, pous­sin, ra­mier, ros­si­gnol, sacre, ta­rin, tourte ou tour­te­relle, vaul­tour ; voir en­core phœ­nix.]



 

Liens

* On peut regar­der en ligne sur Gallica un « portrait » de l’Hiron­delle, et lire « De la petite Hiron­delle », cha­pitre XXXIV du « sep­tième livre de la Na­ture des oisil­lons qui hantent les haies, bû­chettes, buis­sons, épines et et ronces », pp. 378-379 de L’His­toire de la na­ture des Oi­seaux, avec leurs des­crip­tions, et naïfs por­traits reti­rés du natu­rel, de Pierre Belon, du Mans, publiée à Paris en 1555.

Le même por­trait de l’Hiron­delle, sans les cou­leurs, se voit au f° 99v° des Por­traits d’Oi­seaux enri­chis de Qua­trains, du même Pierre Belon, publiés à Paris en 1557.

* On peut aussi sur Gallica regar­der et lire le « bla­son de l’Hirunde », p. 21 du Bla­son des Oiseaux de Guillaume Gueroult, publié à Lyon en 1550.

Liens valides au 30/06/22.