Comme quand la
Cumaine
errante
&
insensée,
Pallissoit tout soudain d’vne
froide
terreur,
Ayant laissé du Dieu la
prophete
fureur,
N’estant plus de son
vent
diuinement poussée,
Ou comme lon voyoit la
Thyade
herissée,
Ou le
fol
Chorybant,
enyuré d’vn
horreur,
Eslougné de voz
yeux
ie suis en telle affreur,
Affollé du
regret
qui trouble ma
pensée,
La
terreur
des esprits
agite mon cerueau,
Furieusement surpris d’enthousiasme
nouueau,
Criant, exorcisant, escriuant, mille
charmes,
Iusqu’a ce que ie
voy le
Ciel
de voz beautez,
Monstrer sereinement ses
flambeaux
argentez,
Chassant par sa
clarté,
mes
furieuses
alarmes.
Comme quand la
Cumaine
errante
&
inſenſée,
Palliſſoit tout ſoudain d’vne
froide
terreur,
Ayant laiſſé du Dieu la
prophete
fureur,
N’estant plus de ſon
vent
diuinement pouſſée,
Ou comme lon voyoit la
Thyade
heriſſée,
Ou le
fol
Chorybant,
enyuré d’vn
horreur,
Eſlougné de voz
yeux
ie ſuis en telle affreur,
Affollé du
regret
qui trouble ma
penſée,
La
terreur
des eſprits
agite mon cerueau,
Furieuſement ſurpris d’enthouſiaſme
nouueau,
Criant,
exorciſant,
eſcriuant, mille
charmes,
Iuſqu’a ce que ie
voy le Ciel
de voz beautez,
Monstrer
ſereinement ſes
flambeaux
argentez,
Chaſſant par ſa
clarté, mes
furieuſes
alarmes.
En ligne le
24/03/20.
Dernière révision le 25/02/24.