Quand ie la voy parée de son
crépe,
Ie me reduy & reuoque en
memoire
La maiesté
de Polia rendue
Son Polyphile absent, religieuse:
Quand ie la voy marcher, il me souuient
Du port
constant
d’vne Semiramis:
Quand ie la voy, comme elle est touiours, chaste,
D’vne
prudente,
& pudente Lucrece
Quand ie la voy si belle & si
gaillarde,
Ie doute & crein que les dieus
immortels
N’en soient ialous, & rauir ne la facent:
Autre est ma
foy
& ma
perseuerance:
Car i’ose croire au
Ciel
si elle étoit,
Qu’ils la feroient pour moy çà bas
descendre.
Quand ie la voy parée de ſon
crépe,
Ie me reduy & reuoque en
memoire
La maiesté
de Polia rendue
Son Polyphile abſent,
religieuſe:
Quand ie la voy
marcher, il me ſouuient
Du port
constant
d’vne
Semiramis:
Quand ie la voy, comme elle
eſt touiours,
chaste,
D’vne
prudente,
& pudente Lucrece
Quand ie la voy ſi belle & ſi
gaillarde,
Ie doute & crein que les dieus
immortels
N’en ſoient
ialous, & rauir ne
la facent:
Autre eſt ma
foy
& ma
perſeuerance:
Car i’oſe croire
au Ciel
ſi elle étoit,
Qu’ils la
feroient pour moy çà bas
deſcendre.
En ligne le
12/07/19.
Dernière révision le 26/04/25.