anaphore
de « ô »
(vers 1-12)
O
cheveux,
doux
liens
de mon ame
asservie,
O front
calme
et
serain,
ô sourcils
êbenins,
O beaux
yeux
brunelets,
dont les astres
benins
Gouvernent à leur gré le vaisseau de ma
vie !
O
delicate
jouë,
où la
mordante
envie
Ne scauroit que reprendre, o
rempars
coralins,
O bouche
d’amaranthe,
ô propos
tout
divins,
O ris,
qui quelquefois mes travaux
dessennuye !
O
col
plus
blanc
que neige,
ô gorgette
de laict,
Qui ceinte richement d’un
carquan
noirelet,
Se fait par son contraire apparoistre plus belle !
O mon Anne, ô
mon
Tout, ô
mon
cœur,
ô
m’Amour,
N’auray-je jamais l’heur de vous voir de
retour
Revenez ! ou la
mort
m’emmenera chez elle !
O
cheveux,
doux
liens
de mon ame
asservie,
O front
calme
et
serain,
ô sourcils
êbenins,
O beaux
yeux
brunelets,
dont les astres
benins
Gouvernent à leur gré le vaisseau de ma
vie !
O
delicate
jouë,
où la
mordante
envie
Ne scauroit que reprendre, o
rempars
coralins,
O bouche
d’amaranthe,
ô propos
tout
divins,
O ris,
qui quelquefois mes travaux
dessennuye !
O
col
plus
blanc
que neige,
ô gorgette
de laict,
Qui ceinte richement d’un
carquan
noirelet,
Se fait par son contraire apparoistre plus belle !
O mon Anne, ô
mon
Tout, ô
mon
cœur, ô
m’Amour,
N’auray-je jamais l’heur de vous voir de
retour
Revenez ! ou la
mort
m’emmenera chez elle !
En ligne le
07/10/17.
Dernière révision le 30/08/22.