Avec
les ans
ta beauté
flétrira,
Tes yeux
si clairs
n’auront plus cette
gloire,
Ce teint
perdra son pourpre,
et son Ivoire :
Et ce chef
d’or,
comme argent,
blanchira.
De tes
dédains
Lachésis
se rira,
Bref tu cherras dedans la
tombe
noire :
Ou mes labeurs
sur elle auront victoire,
Et mon amour
jamais ne périra.
Par ce
moyen
je t’apprête une
marque
Pour triompher du
Temps,
et de la Parque :
Aussi dois-tu mes
travaux
guerdonner.
Hé ! n’ai-je assez
ta
grâce
desservie,
Si fière encor tu ne m’osais donner
L’ennui
pour l’aise ?
et la mort
pour la vie ?
Avec
les ans
ta beauté
flétrira,
Tes yeux
si clairs
n’auront plus cette
gloire,
Ce teint
perdra son pourpre,
et son Ivoire :
Et ce chef
d’or,
comme argent,
blanchira.
De tes
dédains
Lachésis
se rira,
Bref tu cherras dedans la
tombe
noire :
Ou mes labeurs
sur elle auront victoire,
Et mon amour
jamais ne périra.
Par ce
moyen
je t’apprête une
marque
Pour triompher du
Temps,
et de la Parque :
Aussi dois-tu mes
travaux
guerdonner.
Hé ! n’ai-je assez
ta
grâce
desservie,
Si fière encor tu ne m’osais donner
L’ennui
pour l’aise ?
et la mort
pour la vie ?
En ligne le
18/12/18.
Dernière révision le 23/12/23.