Marie de ROMIEU (?-?)
Des humains la beauté…
Paris, Lucas Breyer, 1581.
ouvrir sur Gallica : « À son fils », f° 39r°.

DEs humains la beauté, le teint, la bonne grâce,
Par le temps coutumier, se perd, s’en va, s’enfuit,
La force par le temps son maître plus ne suit :
L’âge qu’amène tout nous fait changer de place.

Une seule vertu par le temps ne s’efface,
Aux astres bienheureux les siens elle conduit,
Et à les élever incessamment poursuit,
Le larron ne la peut dérober quoi qu’il fasse.

Ensuis-la donc, mon fils, vu qu’avec le savoir
C’est le plus certain bien que l’homme puisse avoir,
Toujours va avec nous, en même temps que nousquant-et-nous jamais ne nous oublie.

,,  Le stableL’estable mettre aprèspostposer au caduc et terrien,
,, Et le faux vouloir suivre au lieu du certain bien
,, C’est imiter d’un fol l’insensée folie.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

DEs humains la beauté, le teint, la bonne grâce,
Par le temps coutumier, se perd, s’en va, s’enfuit,
La force par le temps son maître plus ne suit :
L’âge qu’amène tout nous fait changer de place.

Une seule vertu par le temps ne s’efface,
Aux astres bienheureux les siens elle conduit,
Et à les élever incessamment poursuit,
Le larron ne la peut dérober quoi qu’il fasse.

Ensuis-la donc, mon fils, vu qu’avec le savoir
C’est le plus certain bien que l’homme puisse avoir,
Toujours va avec nous, en même temps que nousquant-et-nous jamais ne nous oublie.

,,  Le stableL’estable mettre aprèspostposer au caduc et terrien,
,, Et le faux vouloir suivre au lieu du certain bien
,, C’est imiter d’un fol l’insensée folie.

 

En ligne le 07/03/24.
Dernière révision le 07/03/24.