Comme
neige
au soleil,
& comme cire
au feu,
Comme la nue
au vant,
mais il vous chaut bien peu,
Quand mercy
ie demande à ma
peine
cruelle,
De vostre
œil
seulement vint la
playe
mortelle,
Contre qui ne vaut rien ny le
tams
ny le lieu,
De vous (& toutesfois vous le tenez à
ieu)
Vient le soleil,
l’ardeur
& le vant
qui me gresle.
Mes
pensers
sont les traits,
le soleil,
le visage,
Et l’ardeur
mes desirs,
auec ceste equipage
Amour
cruel
me point m’afolle & me destruit.
Ce
chanter
angeliq,
ceste
douce
parolle,
Ce soupir
plain de musq,
qui loin de moy s’enuolle
Sont les vans
amoureus,
où mon ame
s’enfuit.
AMour m’a mis ainsi qu’vn blanc de sa quadrelle
Comme
neige
au soleil,
& comme cire
au feu,
Comme la nue
au vant,
mais il vous chaut bien peu,
Quand mercy
ie demande à ma
peine
cruelle,
De vostre
œil
seulement vint la
playe
mortelle,
Contre qui ne vaut rien ny le
tams
ny le lieu,
De vous (&
toutesfois vous le tenez à
ieu)
Vient le soleil,
l’ardeur
& le vant
qui me gresle.
Mes
pensers
sont les traits,
le soleil,
le visage,
Et l’ardeur
mes desirs,
auec ceste equipage
Amour
cruel
me point m’afolle & me destruit.
Ce
chanter
angeliq,
ceste
douce
parolle,
Ce soupir
plain de musq,
qui loin de moy s’enuolle
Sont les vans
amoureus,
où mon ame
s’enfuit.
En ligne le
14/02/18.
Dernière révision le 30/06/21.