Si tu t’en vas en
proye
au fer
seditieux,
Tu n’en dois accuser la
malice
des Cieux,
Ny moins de leurs
aspects
la
douteuse
influence:
Tu n’en dois accuser que ta
noire
ignorance,
Qui barbare à ceux-là qui te seruent le mieux,
Honore de faueurs
tes propres enuieux,
Nourrissant de ton sang
leur
auare
insolence.
Tu n’en dois accuser que ta
legereté,
Que ton incontinence, & que ta
lascheté
Qui
volage
&
lasciue,
& de meurtre affamee,
A gasté, a polu, a
destruict de ses
mains
Celle qui florissoit par dessus les
humains
En force,
honneur
pudique,
&
claire
renommee.
SI l’on voit chanceller ton eſtat, ô ma France,
Si tu t’en
vas en proye
au fer
ſeditieux,
Tu n’en dois
accuſer la malice
des Cieux,
Ny moins de leurs aſpects
la
douteuſe
influence:
Tu n’en
dois accuſer que ta
noire
ignorance,
Qui barbare à ceux-là qui te ſeruent le
mieux,
Honore de faueurs
tes propres enuieux,
Nourriſſant de ton ſang
leur
auare
inſolence.
Tu n’en
dois accuſer que ta legereté,
Que ton incontinence,
& que ta
laſcheté
Qui
volage
&
laſciue, & de meurtre
affamee,
A gaſté,
a polu, a
deſtruict de ſes mains
Celle qui floriſſoit par deſſus les
humains
En force,
honneur
pudique, &
claire
renommee.
En ligne le
20/04/20.
Dernière révision le 31/08/25.