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Anti­moine. Lui­sant, frêle, croû­teux, blanc, mi­né­ral, pier­reux.

L’Anti­moine se trouve ès mines d’ar­gent, et est une cer­taine pierre reti­rant par manière de dire à une écume blanche et lui­sante, qui néan­moins n’est trans­pa­rente. Il y en a de deux espèces à savoir mâle et femelle, mais la femelle est esti­mée le meil­leur. Le mâle est plus âpre, plus rude, et plus sablon­neux, et n’est si pesant, ni si res­plen­dis­sant que la femelle. Au con­traire la femelle est lui­sante et frêle, et ne se rompt en pièces rondes comme fait le mâle, ains se fend en lon­gueur. Qui vou­dra savoir de ses grandes sin­gu­la­ri­tés, lise Mat­thiole livre 5 de ses com­men­taires sur Dios­co­ride chap. 59.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 18r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_42_43]
(texte modernisé).

[Voir aussi aimant, azur, dia­mant, jaspe, éme­raude, ru­bis, sa­phir…]


 

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Anti­moine. Lui­sant, fresle, crous­teus, blanc, mi­ne­ral, pier­reus.

L’Anti­moine se trouue és mines d’ar­gent, & est vne cer­taine pierre reti­rant par maniere de dire à vne escume blanche & lui­sante, qui neant­moins n’est trans­pa­rente. Il i en a de deux especes à sçauoir masle & femelle, mais la femelle est esti­mé le meil­leur. Le masle est plus aspre, plus rude, & plus sablon­neus, & n’est si pesant, ne si res­plen­dis­sant que la femelle. Au con­traire la femelle est lui­sante & fraile, & ne se rompt en pieces rondes comme fait le masle, ains se fend en lon­gueur. Qui vou­dra sçauoir de ses grandes sin­gu­la­ri­tez, lise Mat­thiole liure 5. de ses com­men­taires sur Dios­co­ride chap.59.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 18r°v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_42_43]
(texte original).

[Voir aussi aimant, azur, dia­mant, iaspe, esme­raude, ru­bis, sa­phir…]