Les Épithètes
de Maurice de La Porte (1571)
Le Préam­bule des
innom­brables
««« Iarbe »»»

 

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Iarbe. Race ammo­nide, gé­tu­lien, amou­reux, prince li­byen, effron­té, bel­li­queux.

Iarbe Roi de Gétu­lie, fils d’Ammon, ou de Jupi­ter, et de Gara­mante nymphe, mena guerre aux Car­tha­gi­nois, parce que vou­lant épou­ser Di­don leur reine, elle n’y vou­lait en­tendre : Mais se voyant fort pres­sés de l’enn­emi, ils la contrai­gnirent d’accep­ter ce ma­riage, le­quel ne pou­vant autre­ment évi­ter elle fei­gnit avoir en­vie de faire sacri­fice au sé­pulcre de son dé­funt mari Si­chée, et ayant cela d’eux obte­nu, elle dres­sa un grand feu, puis elle-même se fit mou­rir.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
ff. 131v°-132r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_269_270]
(texte modernisé).

[Voir aussi Li­bye.]


 

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Iarbe. Race ammo­nide, ge­tu­lien, amou­reus, prince li­byen, effron­té, bel­li­queus.

Iarbe Roi de Getu­lie, fils d’Ammon, ou de Iupi­ter, & de Gara­mante nymphe, mena guerre aux Car­tha­gi­nois, parce que vou­lant espou­ser Di­don leur roine, elle n’i vou­loit en­tendre: Mais se voians fort pres­sez de l’enn­emi, ils la contrai­gnirent d’accep­ter ce ma­riage, le­quel ne pou­uant autre­ment eui­ter elle fei­gnit auoir en­uie de faire sacri­fice au se­pulchre de son de­funt mari Si­chee, & aiant cela d’eux obte­nu, elle dres­sa vn grand feu, puis elle memes se fit mou­rir.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
ff. 131v°-132r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_269_270]
(texte original).

[Voir aussi Li­bye.]

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