««« Zé­phyre »»»

« Zé­phyre », « Zéphyrs » ou « Zéphyr » dans :
Ron­sard
1552
~ Ce beau corail…
~ Ni voir flam­ber…
Ma­gny
1553
~ Ce ne fut onc…
1554 [1871]
~ Autant, mon Ron­sard, que de roses…
1557
~ Toujours la peste aux Grecs…
~ J’ai dit cent fois, PAS­CHAL…
Pele­tier
1555
~ Si tu n’es Vent…
Buttet
1561
~ Et ces beaux yeux…
Baïf
1573
~ [On ne compte de nuit…
Gou­lart
1574
~ [Non, non, Zé­phyre…
Du Bartas
1578
~ [Le vent d’Austre qui rompt…
Boys­sières
1578
~ L’on peut or’ contem­pler…
Le Loyer
1579
~ Doux est l’ébat…
La Jessée
1583
~ Ô ris com­blé…
Joseph Du Chesne
1584
~ [Que plutôt les Au­tans…
Pontay­me­ri
1594
~ [Thétis ne verse pas…
Cer­ton
1620
~ Ni le fâ­cheux…
Mar­beuf
1628
~ Oreilles la na­ture…

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Zéphyre. Gracieux, doux-soufflant, prin­ta­nier, dou­ce­reux, réfri­gé­ra­tif, mol, blan­dis­sant, amiable, heu­reux, doux, pai­sible, sou­pi­rant, gen­til, se­rein, ger­meux, adou­ci, fa­vo­rable.

Ce vent des Latins nom­mé Favo­nie, et par les mari­niers Ouest ou Ponant, vient du côté où le Soleil se couche quand les nuits et les jours sont égaux. Il est fort apte à la géné­ra­tion, à cause qu’il est chaud et humide. Jus­tin dit aussi que quand ce vent souffle, les Juments en Espagne conçoivent au seul hen­nis­se­ment des che­vaux étant à l’autre rive.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 284v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_575]
(texte modernisé).

[Zéphyrin. Souf­fle­ment ou souf­flet, ven­te­let.]

[Voir aussi Aqui­lon, Austre, bise, Bo­rée, Éole, Sep­ten­trion, Vul­turne.]


 

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Zephyre. Gra­tieus, doux-soufflant, prin­ta­nier, dou­ce­reus, refri­ge­ra­tif, mol, blan­dis­sant, amiable, heu­reus, doux, pai­sible, sous­pi­rant, gen­til, se­rein, ger­meus, adou­ci, fa­uo­rable.

Ce vent des Latins nom­mé Fauo­nie, & par les mari­niers Ouest ou Ponent, vient du cos­té ou le Soleil se couche quand les nuits & les iours sont egaus. Il est fort apte à la gene­ra­tion, à cause qu’il est chaud & humide. Jus­tin dit aussi que quand ce vent souffle, les Iumens en Espagne conçoiuent au seul han­nis­se­ment des che­uaux estans à l’autre riue.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 284v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_575]
(texte original).

[Zephirin. Souf­fle­ment ou souf­flet, ven­te­let.]

[Voir aussi Æole, Aqui­lon, Austre, bise, Bo­ree, Sep­ten­trion, Vul­turne. ]