Pierre de MARBEUF
(1596-1645)
Dernier poème en ligne :
1628 : Beau corail soupirant…

Oreilles la nature en coquillant qui gire
Vos petits ronds voûtés de long et de travers

Fait en vous un dédale,

où bien souvent je perds
Le langage amoureux 



A. Héron, 1897.
 

[…] Pierre de Marbeuf, écuyer, sieur d’Ymare et de Sahurs en partie, naquit en 1596 du mariage de François de Marbeuf et de Cathe­rine Helloin. Il était de noblesse assez récente, son grand-père Pierre de Marbeuf ayant été ano­bli en mai 1581 par Henri III, pour ses bons services et faits d’armes. Il fit ses études au collège de La Flèche dont il nous a laissé une descrip­tion poé­tique, et fut ainsi le condis­ciple de Descartes, né comme lui en 1596. Nous le trouvons ensuite à Orlé­ans, où il étudia le droit, et qu’il quitta en 1619 pour suivre à Paris une jeune fille dont il était épris et qu’il a chanté sous le nom d’Hélène.

Entre temps il avait publié son Psalte­rion chrestien, 1618, un poème sur le mariage de Christine de France, sœur de Louis XIII, avec Victor-Amé­dée de Savoie, 1619, et présen­té plusieurs pièces au concours des Pali­nods de Rouen ; en 1617, il empor­ta la tour pour ses stances inti­tu­lées l’Ana­tho­mie de l’œil, en 1618, l’étoile pour une épi­gramme latine, et, en 1620, le miroir pour l’ode inti­tu­lée le Narcisse.

[…]

Alexandre HÉRON
Reccueil des Vers de Pierre de Marbeuf
Rouen, 1897, Introduc­tion, p. X
[Gallica, NUMM-118331_PDF_7].

 

Vermillon merveilleux,

blanches égalités,

Belles dents, petits dés

 
 

Liens

Étude en ligne

* On peut lire, d’Henry Lafay, Pierre de Marbeuf et la nouvelle poésie de 1620, étude parue dans les Annales de Norman­die, n° 14, 1982. pp. 47-58, en ligne sur Persée, portail de publi­ca­tion élec­tro­nique de revues scienti­fiques en sciences humaines et sociales.

 

Mon tombeau n’aura pas

une autre couverture

Que du marbre qu’on voit

qui blanchit votre sein





En ligne le 11/03/12.
Dernière révision le 15/04/19.