François HABERT (v. 1510-ap. 1561)
Car plutôt on verra…

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textes de
François Ha­bert

 


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dis­po­si­tion du
pré­am­bule
(vers 1 à 11)

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propos :
la constance
dans l’amour d’une reine

 

[…] 
Car plutôt on verra les ondes de la Mer
Salées n’être point, et jamais n’écumer,
Plutôt herbes de Mer aux montagnes croîtront,
Les vaches et les bœufs sans corne apparaîtront,
L’Hiver sera plutôt sans gelée et froidure,
Le beau Printemps sans fleurs, et l’Été sans verdure,
Sans ombre les Peupliers, sans plume les oiseaux,
Et sans aucun poisson fleuves, lacs, et ruisseaux,
Sur les arbres plutôt le Corbeau blanchira,
Et parmi les étangs le Cygne noircira,
Plutôt sera la Mer Océane tarie,
Que le peuple Espagnol et le Français varie
D’aimer Élisabeth du tige lilial,

Conjointe au grand Pasteur du sang Impérial.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

[…] 
Car plutôt on verra les ondes de la Mer
Salées n’être point, et jamais n’écumer,
Plutôt herbes de Mer aux montagnes croîtront,
Les vaches et les bœufs sans corne apparaîtront,
L’Hiver sera plutôt sans gelée et froidure,
Le beau Printemps sans fleurs, et l’Été sans verdure,
Sans ombre les Peupliers, sans plume les oiseaux,
Et sans aucun poisson fleuves, lacs, et ruisseaux,
Sur les arbres plutôt le Corbeau blanchira,
Et parmi les étangs le Cygne noircira,
Plutôt sera la Mer Océane tarie,
Que le peuple Espagnol et le Français varie
D’aimer Élisabeth du tige lilial,

Conjointe au grand Pasteur du sang Impérial.

 

En ligne le 10/02/23.
Dernière révision le 04/02/24.