Louis LE CARON (1534-1613)
Les blonds cheveux…
Paris, Vincent Sertenas, 1554.
ouvrir sur Gallica : Sonnets, 35, f° 11v°.

Les blondz cheueux, que i’adore en ma Claire
Sont les raions du Soleil de beauté,
Le noir sourcil, d’Amour la priuauté
Ou s’esbatant ma Claire dame eclaire.

Amour i’entend, non celuy qui altere
D’ardante soif, le desir tourmenté:
Mais de vertu vn plaisir enfanté,
Qui m’a contrainct la seruir voluntaire.

Aussi ses yeux, qui sont chastement beaux
Sont des vertus les celestes flambeaux,
Son front polly, le tableau, d’excellence.

Ses blanches mains, de iustice l’honneur,
Ses deux boutons de cristalin bonheur
Sont les pilliers de perfaicte plaisance.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Les blondz cheueux, que iadore en ma Claire
Sont les raions du Soleil de beauté,
Le noir ſourcil, dAmour la priuauté
Ou sesbatant ma Claire dame eclaire.

Amour ientend, non celuy qui altere
Dardante ſoif, le deſir tourmenté:
Mais de vertu vn plaiſir enfanté,
Qui ma contrainct la ſeruir voluntaire.

Außi ſes yeux, qui ſont chaſtement beaux
Sont des vertus les celeſtes flambeaux,
Son front polly, le tableau, dexcellence.

Ses blanches mains, de iuſtice lhonneur,
Ses deux boutons de criſtalin bonheur
Sont les pilliers de perfaicte plaiſance.

 

En ligne le 13/06/25.
Dernière révision le 13/06/25.