J’espère et
crains, je me tais et supplie,
Or je suis glace, et ores un feu chaud,
J’admire tout, et de rien ne me chaut,
Je me délace, et puis je me relie.
Rien ne me plaît sinon ce qui
m’ennuie,
Je suis vaillant, et le cœur me défaut,
J’ai l’espoir bas, j’ai le courage haut,
Je doute Amour, et si je le défie.
Plus je me pique, et plus je suis
rétif,
J’aime être libre, et veux être captif,
Cent fois je meurs, cent fois je prends naissance.
Un Prométhée en
passions je suis,
Et pour aimer perdant toute puissance,
Ne pouvant rien je fais ce que je puis.
J’espère
et crains, je me tais et supplie,
Or je suis glace, et ores un feu chaud,
J’admire tout, et de rien ne me chaut,
Je me délace, et puis je me relie.
Rien ne me plaît sinon ce qui
m’ennuie :
Je suis vaillant, et le cœur me défaut,
J’ai l’espoir bas, j’ai le courage haut,
Je doute Amour, et si je le défie.
Plus je me pique, et plus je suis
rétif,
J’aime être libre, et veux être captif,
Cent fois je meurs, cent fois je prends naissance.
Un Prométhée en
passions je suis,
Et pour aimer perdant toute puissance,
Ne pouvant rien je fais ce que je puis.
J’espère
et crains, je me tais et supplie,
Or je suis glace, et ores un feu chaud,
J’admire tout, et de rien ne me chaut,
Je me délace, et soudain
me relie.
Rien ne me plaît sinon ce qui
m’ennuie,
Je suis vaillant, et le cœur me défaut,
J’ai l’espoir bas, j’ai le courage haut,
Je doute Amour, et si je le défie.
Plus je me pique, et plus je suis
rétif,
J’aime être libre, et veux être captif,
Cent fois je meurs, cent fois je prends naissance.
Un Prométhée en
passions je suis :
Et pour aimer perdant toute puissance,
Crier merci seulement je ne
puis.
J’espère
et crains, je me tais et supplie,
Or je suis glace, et ores un feu chaud,
J’admire tout, et de rien ne me chaut,
Je me délace, et puis je
me relie.
Rien ne me plaît sinon ce qui
m’ennuie :
Je suis vaillant, et le cœur me défaut,
J’ai l’espoir bas, j’ai le courage haut,
Je doute Amour, et si je le défie.
Plus je me pique, et plus je suis
rétif,
J’aime être libre, et veux être captif,
Mon mal prend fin, et soudain recommence.
Un Prométhée en
passions je suis :
J’ose, je veux, je souhaite,
et ne puis.
Ainsi la Parque a filé ma naissance.
J’espère
et crains, je me tais et supplie,
Or je suis glace, et ores un feu chaud,
J’admire tout, et de rien ne me chaut,
Je me délace, et puis je me relie.
Rien ne me plaît sinon ce qui
m’ennuie :
Je suis vaillant, et le cœur me défaut,
J’ai l’espoir bas, j’ai le courage haut,
Je doute Amour, et si je le défie.
Plus je me pique, et plus je suis
rétif,
J’aime être libre, et veux être captif,
Cent fois je meurs, cent fois je prends naissance.
Un Prométhée en
passions je suis,
Et pour aimer perdant toute puissance,
Ne pouvant rien je fais ce que je puis.
J’espère
et crains, je me tais et supplie,
Or je suis glace, et ores un feu chaud,
J’admire tout, et de rien ne me chaut,
Je me délace, et soudain
me relie.
Rien ne me plaît sinon ce qui
m’ennuie :
Je suis vaillant, et le cœur me défaut,
J’ai l’espoir bas, j’ai le courage haut,
Je doute Amour, et si je le défie.
Plus je me pique, et plus je suis
rétif,
J’aime être libre, et veux être captif,
Cent fois je meurs, cent fois je prends naissance.
Un Prométhée en
passions je suis :
Et pour aimer perdant toute puissance,
Crier merci seulement je ne
puis.
J’espère
et crains, je me tais et supplie,
Or je suis glace, et ores un feu chaud,
J’admire tout, et de rien ne me chaut,
Je me délace, et puis je
me relie.
Rien ne me plaît sinon ce qui
m’ennuie :
Je suis vaillant, et le cœur me défaut,
J’ai l’espoir bas, j’ai le courage haut,
Je doute Amour, et si je le défie.
Plus je me pique, et plus je suis
rétif,
J’aime être libre, et veux être captif,
Mon mal prend fin, et soudain recommence.
Un Prométhée en
passions je suis :
J’ose, je veux, je souhaite,
et ne puis.
Ainsi la Parque a filé ma naissance.
J’espère
et crains, je me tais et supplie,
Or je suis glace, et ores un feu chaud,
J’admire tout et de rien ne me chaut,
Je me délace et mon
col je relie.
Rien ne me plaît sinon ce qui
m’ennuie :
Je suis vaillant et le cœur me défaut,
J’ai l’espoir bas j’ai le courage haut,
Je doute Amour et si je le défie.
Plus je me pique, et plus je suis
rétif,
J’aime être libre, et veux être captif,
Tout je désire, et si
n’ai qu’une envie.
Un Prométhée en
passions je suis :
J’ose, je veux,
je m’efforce,
et ne puis,
Tant d’un fil
noir la Parque ourdit ma vie.
textes
modernisés
[R]
En ligne le 20/02/13.
Dernière révision le 26/09/21.