Si i’auois comme vous
mignardes
colombelles
Des plumages
si beaux sur mon
corps
attachez,
On aurait beau tenir mes
esprits
empeschez
De l’indomptable
fer
de cent chaines
nouuelles :
Sur les
aisles
du vent
ie guiderois mes aisles
I’irois iusqu’au
seiour
où mes biens
sont cachez
Ainsi voyant de moy ces
ennuis
arrachez
Ie ne sentirois plus ces
absences
cruelles,
Colombelles
helas ! que i’ay bien souhaité
Que mon corps
vous semblast autant d’agilité
Que mon ame
d’amour
à vostre ame
ressemble:
Mais quoy, ie le souhaite, & me
trompe d’autant,
Ferois-ie bien voller vn
amour
si
constant
D’vn monde
tout rempli de vos aisles
ensemble ?
Si i’auois
comme vous
mignardes
colombelles
Des plumages
ſi beaux ſur mon corps
attachez,
On aurait beau tenir mes
eſprits
empeſchez
De l’indomtable
fer
de cent chaines
nouuelles :
Sur les
aiſles
du vent
ie guiderois mes aiſles
I’irois
iuſqu’au
ſeiour
où mes biens
ſont cachez
Ainſi voyant de moy ces
ennuis
arrachez
Ie ne ſentirois plus ces
abſences
cruelles,
Colombelles
helas ! que
i’ay bien
ſouhaité
Que mon corps
vous ſemblaſt autant d’agilité
Que mon ame
d’amour
à voſtre ame
reſſemble:
Mais quoy,
ie le ſouhaite, &
me trompe d’autant,
Ferois-ie bien voller vn
amour
ſi
constant
D’vn
monde
tout rempli de vos aiſles
enſemble ?
En ligne le
01/10/22.
Dernière révision le 25/05/25.