««« Cère ou Cé­rès »»»

« Cé­rès » dans :
Ron­sard
1552
~ Quand au pre­mier…
Magny
1553
~ Entre les flots…
1554 [1871]
~ Autant, mon Ron­sard, que de roses…
Le Caron
1554
~ Les dieux enfin…
~ Où prit Jupin…
Du Bellay
1558
~ De fleurs, d’épis…
Ellain
1561
~ Quand Jupi­ter…
Baïf
1573
~ [On ne compte de nuit…
Perrin
1574
~ Toujours au plain des champs…
La Jessée
1578
~ Que de grâce, d’attraits…
Hes­teau
1578
~ [Aime-moi mon Thyr­sis…
Blan­chon
1583
~ À tant de fleurs…
Bi­rague
1585
~ Du vagueux Océan…
Gabrielle de Coi­gnard
1595
~ Ni des verts prés…
Las­phrise
1597
~ La plus douce dou­ceur…
~ [La beauté se fait voir…
Angot
1603
~ Pour chanter votre Gloire…
Claude Gar­nier
1604
~ [Les sablons de Thé­tis…
~ Qui peut nom­brer…
Ga­mon
1609
~ [Lumière es­poir de l’âme…

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voir aussi
« Cérès » selon
# Martin, 1544.
# Proust, 1549.
 

Cère ou Cérès. Bla­tière, fé­conde, porte-lois, che­ve­lue, blonde, riche, ireuse, sa­tur­nienne, porte-blé, douce nour­rice, si­ci­lienne, va­ga­bonde, frumen­teuse, alme, in­gé­nieuse, nour­ri­cière, mère des hu­mains.

Cérès fille de Saturne et d’Ops, a été répu­tée déesse des blés et des grains, parce qu’elle fut de si bon esprit qu’elle inven­ta la manière de labou­rer la terre, et la semer, puis battre les blés, les van­ner et cri­bler, moudre, et en faire du pain. Car aupa­ra­vant les hommes se sus­ten­taient de glands et de pommes sau­vages. Pareil­le­ment elle a été la pre­mière qui ensei­gna au peuple de vivre selon la loi. Aucunes fois Cérès signi­fie le pain, comme Bac­chus le vin.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 50v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_107]
(texte modernisé).

[Cérérienne. Terre.]

[Présent de Cérès. Blé.]

[Voir aussi Aché­ron, Pélops, Pro­ser­pine.]


 

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Jean MARTIN, 1544.
 

Cérès fut fille de Saturne et de la déesse Opis. Elle ensei­gna pre­miè­re­ment aux Sici­liens à labou­rer et semer les terres, puis leur don­na des lois.

Jean MARTIN, L’Arcadie de Messire Jacques Sannazar,
mise d’Italien en Français, 1544, « Exposi­tion de plu­sieurs mots conte­nus en ce livre, dont l’intelli­gence n’est commune », f° 118v° [Gallica, NUMM-110564, PDF_236]
(texte modernisé).


 

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Jean PROUST, 1549.
 

La grand Cérès) C’est celle, qui pre­mière­ment ensei­gna l’usage du blé aux hommes : elle est nom­mée Cérès aux blonds che­veux, dési­gnant la cou­leur, qu’ont les blés appro­chant de leur matu­ri­té.

Jean PROUST, in DU BELLAY, Recueil de Poésie, 1549,
« Brève exposi­tion de quelques passages poétiques les plus diffi­ciles contenus en cet œuvre », « Du Prosphonéma­tique », p. 70 [Gallica, NUMM-71119, PDF_71]
(texte modernisé).


 

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Cere ou Ceres. Bla­tiere, feconde, porte-loix, che­ue­lüe, blonde, riche, ireuse, sa­tur­nienne, porte-bled, douce nour­rice, si­ci­lienne, va­ga­bonde, fru­men­teuse, alme, in­ge­nieuse, nour­ri­ciere, mere des hu­mains.

Ceres fille de Saturne & d’Ops, a esté repu­tee deesse des bleds & des grains, parce qu’elle fut de si bon esprit qu’elle inuen­ta la maniere de labou­rer la terre, & la semer, puis battre les bleds, les van­ner & cri­bler, mouldre, & en faire du pain. Car au para­uant les hommes se sub­sten­toient de gland & de pommes sau­uages. Pareil­le­ment elle a esté la pre­miere qui ensei­gna au peuple de viure selon la loi. Aucunes­fois Ceres signi­fie le pain, comme Bac­chus le vin.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 50v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_107]
(texte original).

[Cererienne. Terre.]

[Present de Ceres. Blé.]

[Voir aussi Ache­ron, Pelops, Pro­ser­pine.]



 

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Iehan MARTIN, 1544.
 

Ceres fut fille de Saturne & de la deesse Opis. Elle ensei­gna pre­mie­re­ment aux Sici­liens a labou­rer & semer les terres, puis leur don­na des loix.

Iehan MARTIN, L’Arcadie de Messire Iaques Sannazar,
mise d’Italien en Francoys, 1544, « Exposi­tion de plu­sieurs motz conte­nuz en ce liure, dont l’intelli­gence n’est commune », f° 118v° [Gallica, NUMM-110564, PDF_236]
(texte original).



 

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Ian PROUST, 1549.
 

La grand Ceres) C’est celle, qui pre­mie­re­ment ensei­gna l’usaige du blé aux hommes: elle est nom­mée Ceres aux blonds che­ueux, desi­gnant la cou­leur, qu’ont les bleds appro­chants de leur matu­ri­té.

Ian PROUST, in DU BELLAY, Recueil de Poesie, 1549,
« Brieue expo­si­tion de quelques passaiges poëtiques les plus diffi­ciles contenuz en cet œuure », « Du Prosphone­ma­tique », p. 70 [Gallica, NUMM-71119, PDF_71]
(texte original).