François PERRIN (1533 ?-1606)
Toujours au plain des champs…
Paris, Guillaume Chaudière, 1574.

TOujours au plain des champs ne tombe le malheur
Toujours Cérès ne perd ses cheveux aux campagnes
Toujours n’est foudroyé le pampre des montagnes
Et toujours l’arbre n’est dépouillé de sa fleur.

Toujours Palès ne perd dans les prés sa couleur
Toujours ne ment le gland les mois ni les châtaignes
Toujours ne vient le loup aux camuses compagnes
Et toujours n’est sur pied le meurtrier ou voleur.

Toujours l’apparilleur la grange ne dépouille
Le gendarme toujours dans le coffre ne fouille
Et toujours l’usurier ne tient son parchemin.
Bref en tous temps le ciel ne darde sur la tête
Du simple villageois son feu ni sa tempête
Et en tout temps le mal ne le guette au chemin.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

TOujours au plain des champs ne tombe le malheur
Toujours Cérès ne perd ses cheveux aux campagnes
Toujours n’est foudroyé le pampre des montagnes
Et toujours l’arbre n’est dépouillé de sa fleur.

Toujours Palès ne perd dans les prés sa couleur
Toujours ne ment le gland les mois ni les châtaignes
Toujours ne vient le loup aux camuses compagnes
Et toujours n’est sur pied le meurtrier ou voleur.

Toujours l’apparilleur la grange ne dépouille
Le gendarme toujours dans le coffre ne fouille
Et toujours l’usurier ne tient son parchemin.
Bref en tous temps le ciel ne darde sur la tête
Du simple villageois son feu ni sa tempête
Et en tout temps le mal ne le guette au chemin.

 

En ligne le 26/06/08.
Dernière révision le 17/05/21.