««« Fran­çois de Valois premier »»»

« Fran­çois » dans :
Fon­taine
1555
~ Mon petit fils…

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François de Valois premier. Père des sciences, vail­lant ou va­leu­reux, re­dou­té, mé­mo­rable, li­bé­ral, père des arts, ins­tau­ra­teur des bonnes lettres, hu­main, puis­sant, ma­gna­nime, bel­li­queux, ama­teur des lettres, père des ve­neurs.

Ce grand et redou­table Fran­çois fut Roi de France, pre­mier de son nom. À son com­men­ce­ment il défit les Suisses, prit Milan et Fon­ta­ra­bie : Puis vou­lant recou­vrer les villes de sa duché de Milan, et tenant le siège devant Pavie, fut pris pri­son­nier l’an 1524 et mené en Espagne. Il aima tel­le­ment les lettres et les hommes let­trés, qu’il ins­ti­tua à ses gages cer­tain nombre de gens doctes pour lire publi­que­ment en diverses sciences : Et parce que les langues Hébraïque et Grecque étaient de son temps qua­si ense­ve­lies, il en éri­gea quatre ordi­naires pro­fes­seurs afin de les res­sus­ci­ter. Une mala­die le sur­prit au châ­teau de Ram­bouil­let, dont il mou­rut le der­nier jour de mars 1546 [1547] avant Pâques, qui était le 32e an de son règne.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 107v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_221]
(texte modernisé).

[Voir aussi Salel et Henri de Valois.]


 

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François de Vallois premier. Pere des sciences, vail­lant ou va­leu­reus, re­dou­té, me­mo­rable, li­be­ral, pere des arts, ins­tau­ra­teur des bonnes lettres, hu­main, puis­sant, ma­gna­nime, bel­li­queus, ama­teur des lettres, pere des ve­neurs.

Ce grand & redou­table Fran­çois fut Roi de France, pre­mier de son nom. A son com­men­ce­ment il def­fit les Suisses, print Milan & Fon­ta­ra­bie : Puis vou­lant recou­urer les villes de sa duché de Milan, & tenant le siege devant Pauie, fut prins pri­son­nier l’an 1524. & mené en Espaigne. Il aima tel­le­ment les lettres & les hommes let­trés, qu’il ins­ti­tua à ses gaiges cer­tain nombre de gens doctes pour lire publi­que­ment en diuerses sciences : Et parce que les langues Hebraïque & Greque estoient de son temps qua­si ense­ue­lies, il en eri­gea quatre ordi­naires pro­fes­seurs afin de les resus­ci­ter. Vne mala­die le sur­print au chas­teau de Ram­bouil­let, dont il mou­rut le der­nier iour de mars 1546. [1547] auant Pasques, qui estoit le 32. an de son regne.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 107v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_221]
(texte original).

[Voir aussi Salel et Henri de Val­lois.]