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Frêne. Ombreux, sau­vage, droit, enne­mi des ser­pents, mol, guer­rier, haut, vei­neux, ma­dré, ten­dre, pro­fi­table, beau.

Cet arbre aime plus les lieux bas et moyens que les hauts, et étant plan­té en ter­roir gras et hu­mide il pro­fite beau­coup, et vient à grande hau­teur, droi­teur, et beau­té de bois, le­quel est fort propre à faire piques. Il est tant enne­mi des ser­pents, que ni du ma­tin, ni du soir ja­mais le ser­pent n’ap­pro­che­ra son ombre.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 108r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_222]
(texte modernisé).

[Frênière. Verge.]

[Voir aussi au­bé­pine, aulne, buis, cèdre, châ­tai­gnier, chêne, cor­mier, coudre ou cou­drier, cy­près, fau, fou­teau ou hêtre, fi­guier, ge­nièvre, houx, lau­rier, myrte, noyer, oli­vier, oran­ger, orme, palme ou pal­mier, peu­plier, pin, sa­pin, saule, yeuse.]


 

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Fresne. Om­breus, sau­uage, droit, enne­mi des ser­pens, mol, guer­rier, haut, vei­neus, ma­dré, tendre, prof­fi­table, beau.

Cet arbre aime plus les lieux bas & moiens que les hauts, & estant plan­té en ter­roir gras & hu­mide il prof­fite beau­coup, & vient à grande hau­teur, droi­teur, & beauté de bois, le­quel est fort propre à faire piques. Il est tant enne­mi des ser­pens, que ni du ma­tin, ni du soir ia­mais le ser­pent n’ap­pro­che­ra son ombre.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 108r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_222]
(texte original).

[Fresniere. Verge.]

[Voir aussi au­bes­pine, aune, buys, cedre, chas­tai­gnier, chesne, cor­mier, coudre ou cou­drier, cy­prés, fau, fou­teau ou hestre, fi­guier, ge­neure, houx, ieuse, lau­rier, myrte, noier, oli­uier, oran­ger, orme, palme ou pal­mier, peu­plier, pin, sa­pin, saulle.]