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« olive » dans :
Du Monin
1582
~ Toujours le sein…

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Olive. Verte, pâle, athé­nienne, tarde, porte-paix, douce, pro­ven­çale, hui­leuse, sacrée, poul­pue, nouail­leuse, lon­guette, noir­cis­sante, char­nue, lieuse, vive, pal­la­dienne, fer­tile, savou­reuse, ver­doyante, azu­rée.

Les Olives sont com­po­sées de noyaux, d’huile, de chair, et de lie, qui est une fon­drée amère qu’elles rendent. L’huile croît en l’Olive depuis la fin d’Août, jusques à la mi-Septembre, et de là en avant leur chair, et leurs noyaux prennent leur cru : Quand il sur­vient une grosse pluie après une grande séche­resse, l’Olive se cor­rompt, et ne rend que lie, laquelle lie fait noir­cir l’Olive. Vir­gile ne remarque seu­le­ment que trois espèces d’Olives.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 182v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_371]
(texte modernisé).

[Olivière. Minerve.]

[Voir aussi olivier et myrte.]


 

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Oliue. Verde, palle, athe­nienne, tarde, porte-paix, douce, pro­uen­çale, hui­leuse, sacree, poul­pue, noüail­leuse, lon­guette, noir­cis­sante, char­nue, lieuse, viue, pal­la­dienne, fer­tille, sauou­reuse, ver­doiante, azu­ree.

Les Oliues sont com­po­sees de noïaus, d’huile, de chair, & de lie, qui est vne fon­dree amere qu’elles rendent. L’huile croist en l’Oliue depuis la fin d’Aoust, iusques à la mi-Septembre, & de là en auant leur chair, & leurs noïaus prennent leur creu : Quand il sur­uient vne grosse pluie apres vne grande seiche­resse, l’Oliue se cor­rompt, & ne rend que lie, laquelle lie fait noir­cir l’Oliue. Ver­gile ne remarque seu­le­ment que trois especes d’Oliues.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 182v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_371]
(texte original).

[Oliuiere. Minerue.]

[Voir aussi oliuier et myrte.]