Pierre de BRACH (v. 1548-1605)
Aimée, enfin…
Bordeaux, Simon Millanges, 1576.

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textes de
de Brach

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propos :
les dou­leurs
de l’amant

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[…] 

A imee, enfin, a fin ie suis venu
Du long discours de mon mal aduenu,
Non pas de tout, car l’amoureuse peine
Est plus nombreuse en moi que n’est l’arene
Au bord de l’eau, ou plus que dans les cieux
Ne sont épais les astres radieux,
Dont l’épaisseur ne peut estre contée,
La veuë estant du nombre surmontée:
Mais si ie manque au nombre de mes maux,
Suplée au reste, ayant veu mes trauaux.

Finissant donc, pour te faire connoistre
Quel ie te suis, & quel ie te veux estre,
Ie te suppli vouloir prendre de moi
Ces tristes vers, pour arres de ma foi.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

[…] 

A imee, enfin, a fin ie suis venu
Du long discours de mon mal aduenu,
Non pas de tout, car l’amoureuse peine
Est plus nombreuse en moi que n’est l’arene
Au bord de l’eau, ou plus que dans les cieux
Ne sont épais les astres radieux,
Dont l’épaisseur ne peut estre contée,
La veuë estant du nombre surmontée:
Mais si ie manque au nombre de mes maux,
Suplée au reste, ayant veu mes trauaux.

Finissant donc, pour te faire connoistre
Quel ie te suis, & quel ie te veux estre,
Ie te suppli vouloir prendre de moi
Ces tristes vers, pour arres de ma foi.

 

En ligne le 11/11/09.
Dernière révision le 27/10/22.