Pierre de CORNU (1558-1622)
Plutôt du ciel astré…
Lyon, Jean Huguetan, 1583.

Plutôt du ciel astré le mesuré contour
Bridera de son cours la vitesse nombreuse,
Plutôt du clair soleil la lampe radieuse,
Offusquant ses rayons, nous privera du jour :

Plutôt l’astre nuital ne fera son retour
Après avoir caché sa face lumineuse :
Plutôt les citoyens de la mer poissonneuse
Sortiront à monceaux de leur moite séjour :

Plutôt aussi les champs en la chaleur ardente
Ne se tapisseront d’une herbe verdoyante,
Et les arbres mourront sentant venir l’été :

Avant (mon cher ami) que j’aie en oubliance,
Quoi qu’on sache parler la sainte confiance :
Que j’ai toujours conçu de ta fidélité.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Plutôt du ciel astré le mesuré contour
Bridera de son cours la vitesse nombreuse,
Plutôt du clair soleil la lampe radieuse,
Offusquant ses rayons, nous privera du jour :

Plutôt l’astre nuital ne fera son retour
Après avoir caché sa face lumineuse :
Plutôt les citoyens de la mer poissonneuse
Sortiront à monceaux de leur moite séjour :

Plutôt aussi les champs en la chaleur ardente
Ne se tapisseront d’une herbe verdoyante,
Et les arbres mourront sentant venir l’été :

Avant (mon cher ami) que j’aie en oubliance,
Quoi qu’on sache parler la sainte confiance :
Que j’ai toujours conçu de ta fidélité.

 

En ligne le 28/08/07.
Dernière révision le 17/12/22.