Guillaume DU BARTAS (1544-1590)
Le vent d’Austre qui rompt…
Paris, Jean Février, 1578.

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textes de
Du Bartas

 


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(vers 1-9 → 12)

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invisibles mais perceptibles :
le vent, le parfum, la musique

 

ouvrir sur Gallica : Sixième jour, pp. 189-190.

[…] 

Le vent d’Austre qui rompt de sa meuglante haleine
Les rameaux des forêts, qui de l’humide plaine
Fait mille monts, et vaux : qui baisse, audacieux,
Les pointes qui par trop s’avoisinent des Cieux.

L’odorante vapeur que la rose soupire,
Tandis que les soupirs d’un amoureux Zéphyre
Émaillent la campagne : et que, pour plaire aux Cieux,
La Terre se revêt d’un habit précieux.

Les discordants accords que produit une Lyre,
Ne peuvent être vus : mais celui se peut dire
Sans nez, oreille, chair, qui ne flaire, oit, et sent
L’odeur, le son, le choc, des fleurs, du luth, du vent.

[…] 

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

[…] 

Le vent d’Austre qui rompt de sa meuglante haleine
Les rameaux des forêts, qui de l’humide plaine
Fait mille monts, et vaux : qui baisse, audacieux,
Les pointes qui par trop s’avoisinent des Cieux.

L’odorante vapeur que la rose soupire,
Tandis que les soupirs d’un amoureux Zéphyre
Émaillent la campagne : et que, pour plaire aux Cieux,
La Terre se revêt d’un habit précieux.

Les discordants accords que produit une Lyre,
Ne peuvent être vus : mais celui se peut dire
Sans nez, oreille, chair, qui ne flaire, oit, et sent
L’odeur, le son, le choc, des fleurs, du luth, du vent.

[…] 

 

En ligne le 11/06/22.
Dernière révision le 11/06/22.