QVand
ie te veus louer, ô Seigneur, ie resemble
A celuy qui des mers
tous les sablons
assemble,
Et à celuy qui veut conter
les feus
des Cieus,
Les tresors
du Printems,
& les fruicts
de l’Automne,
Les moissons
que l’Esté
en ses chaleurs
nous donne,
Et les corps differents du
monde
spatieus.
Tu peus tout, tu fais tout, ta
puissance
est
diuine,
Inspire moy ta
grace,
& mes sens illumine,
Fay que mon esprit
soit à ton
esprit
vni,
Fay moy tes
hauts
secrets
& tes œuures
entendre,
Car autrement sans toy ie ne les puis comprendre,
Le fini ne comprend ce qui est infini.
[…]
QVand
ie te veus louer,
ô Seigneur, ie
reſemble
A celuy qui des mers
tous les ſablons
aſſemble,
Et à celuy qui veut conter
les feus
des Cieus,
Les treſors
du Printems,
& les fruicts
de l’Automne,
Les moiſſons
que l’Eſté
en ſes chaleurs
nous donne,
Et les corps differents du
monde
ſpatieus.
Tu peus tout,
tu fais tout, ta
puiſſance
eſt
diuine,
Inſpire moy ta
grace,
& mes ſens illumine,
Fay que mon eſprit
ſoit à ton
eſprit
vni,
Fay moy tes
hauts
ſecrets
& tes œuures
entendre,
Car autrement ſans toy ie ne les puis comprendre,
Le fini ne comprend ce qui eſt infini.
[…]
En ligne le
28/02/10.
Dernière révision le 14/12/25.