Pierre de RONSARD (1524-1585)
Paris, veuve Maurice de La Porte, 1552, p. 16 [←Gallica].

Ce beau corail, ce marbre qui soupire,
Et cet ébène ornement d’un sourcil,
Et cet albâtre en voûte raccourci,
Et ces saphirs, ce jaspe, et ce porphyre.

Ces diamants, ces rubis qu’un Zéphyre
Tient animés d’un soupir adouci,
Et ces œillets, et ces roses aussi,
Et ce fin or, où l’or même se mire,

Me sont au cœur en si profond émoi,
Qu’un autre objet ne se présente à moi,
Sinon le beau de leur beau que j’adore :

Et le plaisir qui ne se peut passer
De les songer, penser, et repenser,
Songer, penser, et repenser encore.

Paris, veuve Maurice de La Porte, 1553, pp. 26-27 [←Gallica].

CE beau corail, ce marbre qui soupire,
Et cet ébène ornement d’un sourcil,
Et cet albâtre en voûte raccourci,
Et ces saphirs, ce jaspe, et ce porphyre.

Ces diamants, ces rubis, qu’un Zéphyre
Tient animés d’un soupir adouci,
Et ces œillets, et ces roses aussi,
Et ce fin or, où l’or même se mire.

Me sont au cœur en si profond émoi,
Qu’un autre objet ne se présente à moi,
Sinon le beau de leur beau que j’adore :

Et le plaisir qui ne se peut passer
De les songer, penser, et repenser,
Songer, penser, et repenser encore.

Ce beau corail… (1560)   ↓   ↑   ⇑  →t.o.  
Paris, Gabriel Buon, 1560, f° 14v° [←Gallica].

CE beau corail, ce marbre qui soupire,
Et cet ébène ornement d’un sourcil,
Et cet albâtre en voûte raccourci,
Et ces saphirs, ce jaspe, et ce porphyre,

Ces diamants, ces rubis, qu’un zéphyre
Tient animés d’un soupir adouci,
Et ces œillets, et ces roses aussi,
Et ce fin or, où l’or même se mire.

Me sont au cœur en si profond émoi,
Qu’un autre objet ne se présente à moi,
Sinon, Belleau, leur beauté que j’honore.

Et le plaisir qui ne se peut passer
De les songer, penser, et repenser,
Songer, penser, et repenser encore.

Ce beau corail… (1567)   ↓   ↑   ⇑  →t.o.  
Paris, Gabriel Buon, 1567, f° 19v° [←Gallica].

CE beau corail, ce marbre qui soupire,
Et cet ébène ornement du sourcil,
Et cet albâtre en voûte raccourci,
Et ces saphirs, ce jaspe, et ce porphyre :

Ces diamants, ces rubis, qu’un zéphyre
Tient animés d’un soupir adouci,
Et ces œillets, et ces roses aussi,
Et ce fin or, où l’or même se mire.

Me sont au cœur en si profond émoi,
Qu’un autre objet ne se présente à moi,
Sinon, Belleau, leur beauté que j’honore.

Et le plaisir qui ne se peut passer
De les songer, penser, et repenser,
Songer, penser, et repenser encore.

























Paris, veuve Maurice de La Porte, 1553, pp. 26-27 [←Gallica].

CE beau corail, ce marbre qui soupire,
Et cet ébène ornement d’un sourcil,
Et cet albâtre en voûte raccourci,
Et ces saphirs, ce jaspe, et ce porphyre.

Ces diamants, ces rubis, qu’un Zéphyre
Tient animés d’un soupir adouci,
Et ces œillets, et ces roses aussi,
Et ce fin or, où l’or même se mire.

Me sont au cœur en si profond émoi,
Qu’un autre objet ne se présente à moi,
Sinon le beau de leur beau que j’adore :

Et le plaisir qui ne se peut passer
De les songer, penser, et repenser,
Songer, penser, et repenser encore.

Ce beau corail… (1560)   ↓   ↑   ⇑  →t.o.  
Paris, Gabriel Buon, 1560, f° 14v° [←Gallica].

CE beau corail, ce marbre qui soupire,
Et cet ébène ornement d’un sourcil,
Et cet albâtre en voûte raccourci,
Et ces saphirs, ce jaspe, et ce porphyre,

Ces diamants, ces rubis, qu’un zéphyre
Tient animés d’un soupir adouci,
Et ces œillets, et ces roses aussi,
Et ce fin or, où l’or même se mire.

Me sont au cœur en si profond émoi,
Qu’un autre objet ne se présente à moi,
Sinon, Belleau, leur beauté que j’honore.

Et le plaisir qui ne se peut passer
De les songer, penser, et repenser,
Songer, penser, et repenser encore.

Ce beau corail… (1567)   ↓   ↑   ⇑  →t.o.  
Paris, Gabriel Buon, 1567, f° 19v° [←Gallica].

CE beau corail, ce marbre qui soupire,
Et cet ébène ornement du sourcil,
Et cet albâtre en voûte raccourci,
Et ces saphirs, ce jaspe, et ce porphyre :

Ces diamants, ces rubis, qu’un zéphyre
Tient animés d’un soupir adouci,
Et ces œillets, et ces roses aussi,
Et ce fin or, où l’or même se mire.

Me sont au cœur en si profond émoi,
Qu’un autre objet ne se présente à moi,
Sinon, Belleau, leur beauté que j’honore.

Et le plaisir qui ne se peut passer
De les songer, penser, et repenser,
Songer, penser, et repenser encore.

Ce beau corail… (1578)   ↓   ↑   ⇑  →t.o.  
Paris, Gabriel Buon, 1578, pp. 44-45 [←Gallica].

CE beau corail, ce marbre qui soupire,
Et cet ébène ornement du sourcil,
Et cet albâtre en voûte raccourci,
Et ces saphirs, ce jaspe, et ce porphyre :

Ces diamants, ces rubis, qu’un Zéphyre
Tient animés d’un soupir adouci,
Et ces œillets, et ces roses aussi,
Et ce fin or, où l’or même se mire :

Me sont dans l’âme en si profond émoi,
Qu’un autre objet ne se présente à moi,
Sinon, Belleau, leur beauté que j’honore,

Et le plaisir qui ne se peut passer
De les songer, penser, et repenser,
Songer, penser, et repenser encore.

























textes modernisés
[R]

 

En ligne le 03/02/13.
Dernière révision le 26/09/21.