Comment es-tu vers moi toujours cruelle,
Ne sais-tu pas que si j’aime ardemment,
Plus j’en saurai haïr cruellement ?
Aime-moi donc, aime, ma
colombelle :
Mais qu’ai-je dit encontre ma
rebelle ?
Qu’est
l’enchanteur
qui m’a si lourdement
Fait transporter d’un tel
aveuglement ?
Ô plaie
au cœur
qui me touche
mortelle !
Plutôt
des cieux noircissent les flambeaux,
Plutôt
amont contrerampent les eaux,
Plutôt
le chaud de l’été
soit en glace,
Et dusses-tu par cent milliers
d’efforts
Me retuer d’autant ou plus de
morts
Que je n’admire et honore ta
grâce.
Comment es-tu vers moi toujours
cruelle,
Ne sais-tu pas que si j’aime
ardemment,
Plus j’en saurai
haïr cruellement ?
Aime-moi donc,
aime, ma
colombelle :
Mais qu’ai-je
dit encontre ma
rebelle ?
Qu’est
l’enchanteur
qui m’a si
lourdement
Fait transporter d’un
tel aveuglement ?
Ô plaie
au cœur
qui me touche
mortelle !
Plutôt
des cieux noircissent les flambeaux,
Plutôt
amont contrerampent les eaux,
Plutôt
le chaud de l’été
soit en glace,
Et dusses-tu par cent milliers
d’efforts
Me retuer d’autant
ou plus de morts
Que je n’admire
et honore ta grâce.
En ligne le
05/10/25.
Dernière révision le 05/10/25.