Ô
calme
nuit,
qui doucement composes
En ma faveur
l’ombre
mieux
animée,
Qu’oncques Morphée
en sa salle
enfumée,
Peignit du rien de ses Métamorphoses !
Combien heureux les
œillets,
et les roses
Ceignaient le bras
de mon âme
épâmée,
Affriandant une
langue
affamée
Du Paradis
de deux lèvres
décloses !
Lorsque
Phébus,
laissant sa
molle
couche,
Se vint moquer de mes
bras,
de ma bouche,
Et de sa sœur,
la lumière
fourchue !
Ah, que
boiteux
d’une
poussive
haleine
Soient ses chevaux,
et ne cueille sa
peine
Qu’un fruit
amer
de la vierge
branchue.
Ô
calme
nuit, qui doucement composes
En ma faveur
l’ombre
mieux
animée,
Qu’oncques
Morphée
en sa salle
enfumée,
Peignit du rien de ses Métamorphoses !
Combien heureux les
œillets,
et les roses
Ceignaient le bras
de mon âme
épâmée,
Affriandant une
langue
affamée
Du Paradis
de deux lèvres
décloses !
Lorsque
Phébus,
laissant sa
molle
couche,
Se vint moquer de mes
bras,
de ma bouche,
Et de sa sœur,
la lumière
fourchue !
Ah,
que
boiteux
d’une
poussive
haleine
Soient ses chevaux, et ne cueille sa
peine
Qu’un
fruit
amer
de la vierge
branchue.
En ligne le
15/10/25.
Dernière révision le 15/10/25.