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« Ama­zone » dans :
Forca­del
1548
~ Je n’esti­mai…

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Amazones. Scy­thiennes, bel­li­queuses, har­dies, che­va­lières, an­ciennes, cruelles, au­da­cieuses, puis­santes, vi­riles, thréi­ciennes, braves, re­dou­tées, guer­rières, preuses, hom­masses, cou­ra­geuses.

Les Ama­zones ont été femmes de Scy­thie de mer­veil­leuse force et audace, les­quelles se voyant pri­vées de la plus grande part de leurs maris qui avaient été tués, déli­bé­rèrent de sac­ca­ger ceux qui res­taient. Ce qu’ayant fait elles com­men­cèrent d’abhor­rer le mariage, et s’effor­cèrent d’agran­dir leurs limites, tel­le­ment qu’elles sub­ju­guèrent une par­tie de l’Europe et rédui­sirent en leur puis­sance plu­sieurs cités d’Asie. Quand elles avaient fait paix avec leurs voi­sins, elles cou­chaient en cer­tains temps avec eux pour conce­voir lignée, et que leur engeance ne défail­lît : Si elles enfan­taient un mâle il était tué, et nour­ris­saient seu­le­ment les femelles, ne leur appre­nant aucun métier, mais les exer­çant à manier che­vaux, à chas­ser, et à tirer de l’arc. Au reste elles sont nom­mées Ama­zones, parce qu’elles se brû­laient la mamelle dextre pour n’être empê­chées à tirer de l’arc. Aucuns de nos modernes comme Vadian ont esti­mé cette his­toire fabu­leuse.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 12v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_31]
(texte modernisé).

[Amazo­nide. Arc, flèche, pa­vois.]

[Amazonien /-ienne. Arc, Hip­po­lyte [Ama­zone], Hip­po­lyte [fils de Thé­sée], trousse.]

[Voir aussi Thésée.]


 

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Amazones. Scy­thiennes, bel­li­queuses, har­dies, che­ua­lieres, an­ciennes, cruelles, au­da­cieuses, puis­santes, vi­riles, threï­ciennes, braues, re­dou­tees, guer­rieres, preuzes, hom­masses, cou­ra­geuses.

Les Ama­zones ont esté femmes de Scy­thie de mer­ueil­leuse force & audace, les­quelles se voians pri­uees de la plus-grande part de leurs maris qui auoient esté tuez, deli­be­rerent de sac­ca­ger ceux qui res­toient. Ce qu’aiant fait elles com­men­cerent d’abhor­rer le mariage, & s’effor­cerent d’agran­dir leurs limites, tel­le­ment qu’elles sub­iu­guerent vne par­tie de l’Europe & reduirent en leur puis­sance plu­sieurs citez d’Asie. Quand elles auoient fait paix auec leurs voi­sins, elles cou­choient en cer­tains temps auec eux pour conce­uoir lignee, & que leur engeance ne def­fail­lit : Si elles enfan­toient vn masle il estoit tué, & nour­ris­soient seu­le­ment les femelles, ne leur appre­nans aucun mes­tier, mais les exer­ceans à manier che­uaus, à chas­ser, & à tirer de l’arc. Au reste elles sont nom­mees Ama­zones, parce qu’elles se bru­loient la mam­melle dextre pour n’estre empes­chees à tirer de l’arc. Aucuns de noz modernes comme Vadian ont esti­mé ceste his­toire fabu­leuse.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 12v° [Gallica, NUMM-50715, PDF_31]
(texte original).

[Amazonide. Arc, fleche, pa­uois.]

[Amazonien /-ienne. Arc, Hip­po­lyte [Ama­zone], Hip­po­lyte [fils de Thé­sée], trousse.]

[Voir aussi Thesee.]