««« rossi­gnol »»»

« Rossi­gnol » dans :
Jean de La Taille
1573
~ Quel plaisir puis-je avoir…
Vatel
1601
~ J’aime l’oiseau qui fait…

~#~














 

Rossi­gnol ou Ros­si­gno­let. Amou­reux, plai­sant, ja­sard, chantre, pas­sa­ger, jo­li, doux, mu­si­cal ou mu­si­cien, si­rène du bo­cage, mi­gnon, grin­got­teux, muet, pe­tit, dé­goi­sant, fre­don­neux, gai, l’hon­neur de la ra­mée, sif­fleux, chantre sau­vage, bo­ca­ger ou bo­ca­geux, gen­til.

Entre les oiseaux de chant le Ros­si­gnol est admi­rable, de ce qu’une voix tant hau­taine et si mélo­dieuse sorte d’un si petit corps, et qu’il puisse tenir si lon­gue­ment haleine. Ils ont accou­tu­mé de faire leurs œufs au com­men­ce­ment du prin­temps, et le plus sou­vent en font six. Quand la cha­leur les com­mence à pres­ser, ils changent de voix et de pen­nage, et ne ga­zouillent plus : fina­le­ment ils se retirent en hiver, car on n’en voit point.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 234r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_474]
(texte modernisé).

[Rossigno­let. Tin­tin.]

[Voir aussi Phi­lo­mèle, Té­rée, et aigle, alouette, aronde ou aron­delle, au­tour, au­truche, bu­sard, caille, cane ou ca­nard, char­don­neret, chat-huant, ci­gogne, co­lomb, co­lombe ou co­lom­belle, coq, coq d’Inde, cor­beau, cor­neille, cou­cou ou cocu, cygne, duc, éper­vier, fau­con, grue, hé­ron, hi­bou, li­not ou li­notte, mar­ti­net, mi­lan, oie, oison, pa­lombe, paon, pas­se­reau, pas­se­relle ou passe, pé­li­can, per­drix, per­ro­quet, pie, pi­geon, plon­geon, poule, pous­sin, ra­mier, sacre, ta­rin, tourte ou tour­te­relle, vau­tour ; voir en­core phé­nix.]


 

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Rossi­gnol ou Rossi­gno­let. Amou­reus, plai­sant, ia­sard, chantre, pas­sa­ger, ioli, doux, mu­si­cal ou mu­si­cien, se­reine du bo­cage, mi­gnon, grin­go­teus, muet, pe­tit, des­goi­sant, fre­don­neus, gai, l’hon­neur de la ra­mee, sif­fleus, chantre sau­uage, bo­ca­ger ou bo­ca­geus, gen­til.

Entre les oiseaus de chant le Ros­si­gnol est admi­rable, de ce qu’vne voix tant hau­taine & si melo­dieuse sorte d’vn si petit corps, & qu’il puisse tenir si lon­gue­ment haleine. Ils ont accous­tu­mé de faire leurs oeufs au com­men­ce­ment du prin­temps, & le plus­sou­uent en font six. Quand la cha­leur les com­mence à pres­ser, ils changent de voix & de pen­nage, & ne ga­zoüillent plus : fina­le­ment ils se retirent en hyuer, car on n’en voit point.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 234r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_474]
(texte original).

[Rossigno­let. Tin­tin.]

[Voir aussi Phi­lo­mele, Te­ree et aigle, alouette, aronde ou aron­delle, au­tour, aus­truche, bu­sard, caille, cane ou ca­nart, char­don­neret, chat-huan, ci­gogne, co­lomb, co­lumbe ou co­lum­belle, coq, coq d’Inde, cor­beau, cor­neille, cou­cou ou cocu, cygne, duc, esper­uier, fau­con, grue, he­ron, hi­bou, li­not ou li­notte, mar­ti­net, mi­lan, oie, oison, pa­lombe, paon, pas­se­reau, pas­se­relle ou passe, pe­lican, per­dris, per­ro­quet, pie, pi­geon, plon­geon, poule, pous­sin, ra­mier, sacre, ta­rin, tourte ou tour­te­relle, vaul­tour ; voir en­core phœ­nix.]



 

Liens

* On peut regar­der en ligne sur Gallica un « portrait » du Ros­si­gnol, et lire « Du Ros­si­gnol », cha­pitre I du « sep­tième livre de la Na­ture des oisil­lons qui hantent les haies, bû­chettes, buis­sons, épines et et ronces », pp. 335-338 de L’His­toire de la na­ture des Oi­seaux, avec leurs des­crip­tions, et naïfs por­traits reti­rés du natu­rel, de Pierre Belon, du Mans, publiée à Paris en 1555.

Le même por­trait du Ros­si­gnol, sans les cou­leurs, se voit au f° 84r° des Por­traits d’Oi­seaux enri­chis de Qua­trains, du même Pierre Belon, publiés à Paris en 1557.

* On peut aussi sur Gallica regar­der et lire le « bla­son du du Rous­si­gnol », p. 15 du Bla­son des Oiseaux de Guil­laume Gue­roult, publié à Lyon en 1550.

Liens valides au 30/06/22.