Guillaume DU BUYS
(v. 1520-1594)
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Tout renfrogné d’un pâlissant mésaise,
Chagrin, dépit, et terni de langueur,
Je sens en moi bondir un crève-cœur…

Pour néant sert celui qui n’est en grâce.


 


L’abbé GOUJET, 1752
 

GUILLAUME DU BUYS.

Nos deux anciens Biblio­thé­caires qui m’ont appris quelques circons­tances sur la vie de Nouvel­let, se taisent sur Guillaume Du Buys[1]. La Croix-Du-Maine ne l’a même pas nom­mé, et Du Ver­dier n’en dit pas un mot. Les ouvrages de l’Auteur vont sup­pléer au silence de l’un et aux omis­sions de l’autre.

Guillaume Du Buys était du Quer­cy ; et il avait rési­dé assez long­temps dans sa patrie pour s’y faire aimer, et en être regret­té lorsqu’il en sor­tit. C’est ce que je lis dans un Son­net qu’Étienne Du Pré lui adres­sa. Du Buys aban­don­na le Quer­cy pour se reti­rer à Tou­louse, où il paraît, par le même Son­net, qu’il rem­por­ta quelque prix de poé­sie à l’Aca­dé­mie des Jeux Flo­raux. Ensuite, quittant encore Tou­louse, il alla faire son séjour en Bre­tagne, où il se fixa. Je ne sais de quelle Pro­vince il par­tit pour visi­ter l’Ita­lie. Je vois seu­le­ment qu’il était à Rome au mois de Juin 1559, et qu’il n’en était pas encore sor­ti lorsque Henri II mou­rut le sixième de Juillet de la même année.

[…] 

L’abbé GOUJET,
Biblio­thèque française,
ou Histoire de la Litté­ra­ture française,
tome XIII, 1752, pp. 214-215
[Gallica, NUMM-50656, PDF_240_241].


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Notes

[1] La « vie » de Du Buys succède dans la Biblio­thèque de l’abbé Goujet à celle de Claude Étienne Nouvel­let.




En ligne le 13/09/06.

Dernière révision le 19/10/19.