Jacques BÉREAU (1537 ?-1571 ?)
Je ne vois rien…
Poitiers, Bertrand Noscereau, 1565 [Paris, 1884].

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textes de
Béreau

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propos :
les vices du
temps présent

 

Je ne vois rien sinon une avarice
Au temps qui court à bien inusité,
Je ne vois rien que toute volupté,
Que trahison, envie et injustice.

Je ne vois rien de l’antique justice,
Je ne vois rien de ferme loyauté,
Je ne vois rien qu’une feinte bonté,
Je ne vois rien, sinon toute malice.

Et qui voudrait les vices raconter
Du temps présent, celui voudrait compter,
Celui, Raufray, voudrait compter encore

Du renouveau la florie beauté,
Les blonds épis qui ondoyent l’été,
Et les flambeaux dont la nuit se colore.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Je ne vois rien sinon une avarice
Au temps qui court à bien inusité,
Je ne vois rien que toute volupté,
Que trahison, envie et injustice.

Je ne vois rien de lantique justice,
Je ne vois rien de ferme loyauté,
Je ne vois rien quune feinte bonté,
Je ne vois rien, sinon toute malice.

Et qui voudrait les vices raconter
Du temps présent, celui voudrait compter,
Celui, Raufray, voudrait compter encore

Du renouveau la florie beauté,
Les blonds épis qui ondoyent lété,
Et les flambeaux dont la nuit se colore.

 

En ligne le 20/12/25.
Dernière révision le 20/12/25.