Pierre de CORNU (1558-1622)
Les cheveux ondelés…
Lyon, Jean Huguetan, 1583.

 

textes de
Cornu

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dispo­si­tion de la
recol­lec­tion
(vers 1-8 → 12-14)

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Les cheveux ondelés de ta tresse crêpée,
L’ivoire blanchissant de ton front spacieux,
Les cercles ébénins qui voisinent tes yeux,
Et le beau vermillon de ta joue pourprée :

Le corail respirant de ta bouche sucrée,
L’albâtre contourné de ton col doucereux,
Les coteaux élevés de tes tétins neigeux,
Qui rendent proprement ta poitrine voûtée,

Ont appâté mon cœur d’une telle façon,
Que plutôt je perdrai ma rime et ma chanson,
Et le souffle sacré de ma fureur divine,

Que je mette en oubli ton front, et tes cheveux,
Ta joue, ton menton, tes sourcils, et tes yeux,
Ta bouche, tes tétins, ton col, et ta poitrine.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

Les cheveux ondelés de ta tresse crêpée,
L’ivoire blanchissant de ton front spacieux,
Les cercles ébénins qui voisinent tes yeux,
Et le beau vermillon de ta joue pourprée :

Le corail respirant de ta bouche sucrée,
L’albâtre contourné de ton col doucereux,
Les coteaux élevés de tes tétins neigeux,
Qui rendent proprement ta poitrine voûtée,

Ont appâté mon cœur d’une telle façon,
Que plutôt je perdrai ma rime et ma chanson,
Et le souffle sacré de ma fureur divine,

Que je mette en oubli ton front, et tes cheveux,
Ta joue, ton menton, tes sourcils, et tes yeux,
Ta bouche, tes tétins, ton col, et ta poitrine.

 

En ligne le 09/09/23.
Dernière révision le 12/03/24.