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textes de
Du Chesne

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dispo­si­tion du
pré­am­bule
(vers 1 à 8)

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Paix.

Puis qu’il faut cheres sœurs qu’à vous trois ie me donne,
Que vous le requerez, qu’ainsi le ciel l’ordonne,
Des rameaux Palladins qui consacrez me sont,
Ie veux à tousiourmais couronner vostre front,
Comme ils sont tousiours verds, que toutes les annees
On voye reuerdir ainsi vos Hymenees:

Que plustost les Autans aux plus chaudes saisons
En la cuicte Sirene engendrent les glaçons,
Que les froids Aquilons rauisseurs d’Orithie
Plustost en plein hiuer degellent la Scithie,
Que plustost les Zephirs par quelque orageux vent
Eboullent les sablons des riues du Leuant
Que les Eures plustost esuentent de leur bouche
Les païs plus lointains ou le soleil se couche,
Plustost, plustost, iamais qu’on voye ô cheres sœurs,
Vostre saincte amitié arracher de vos cœurs,
Plustost iamais aussi Suisse que ie t’oublie,
Ou que l’estroit lien qui fermement te lie
Auec tous tes voisins, confederez amis
Se puisse rompre au gré de tous tes ennemis.

[…] 

Tragi­comé­die

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En ligne le 03/01/10.
Dernière révision le 13/03/23.