Claude EXPILLY (1561-1636)
Autant que l’Océan…
Paris, Abel L’Angelier, 1596.

Autant que l’Ocean de flots froisse aux riuages,
Autant qu’on voyt de prez en Cypre verdoyans,
Autant que la Sicile à d’espics iaunoyans,
Et autant qu’Erymanthe à d’animaux sauuages.

Autant que Circe auoit d’herbes & de breuuages,
Autant que de ruisseaux en Ide gasouillans,
Autant qu’en nostre France on voit d’hommes vaillans,
Autant que la Touraine apporte de fruictages:

Autant qu’on voit au Ciel de flambeaux lumineux,
Autant qu’Amour de traits, autant qu’Aetne à de feux,
Autant que mon grand Roy domte de villes fieres,

Autant que sa Clemence attire de sujets,
Autant que le Soleil à de diuers obiets,
Autant voit-on en vous de beautez singulieres.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les epithètes de Maurice de La Porte
 
 

Autant que l’Ocean de flots froisse aux riuages,
Autant qu’on voyt de prez en Cypre verdoyans,
Autant que la Sicile à d’espics iaunoyans,
Et autant qu’Erymanthe à d’animaux sauuages.

Autant que Circe auoit d’herbes & de breuuages,
Autant que de ruisseaux en Ide gasouillans,
Autant qu’en nostre France on voit d’hommes vaillans,
Autant que la Touraine apporte de fruictages:

Autant qu’on voit au Ciel de flambeaux lumineux,
Autant qu’Amour de traits, autant qu’Aetne à de feux,
Autant que mon grand Roy domte de villes fieres,

Autant que sa Clemence attire de sujets,
Autant que le Soleil à de diuers obiets,
Autant voit-on en vous de beautez singulieres.

 

En ligne le 27/10/05.
Dernière révision le 09/12/23.