Claude GARNIER (?-v. 1630)
Tant d’Astres clairs…
Paris, Gilles Robinot, 1609.

Tant d’Astres clairs ne dansent par la nuit,
Tant de poissons ne frétillent sous l’onde,
Ni tant de flots dessous l’arène blonde,
Ni tant d’herbage au Printemps ne reluit.

Tant d’animaux la forêt ne produit,
Ni de feuillage en sa grandeur profonde,
Ni sur les monts tant de bruit ne redonde,
Quand l’Avant-chien les tonnerres conduit.

Tant de trésors le Gange n’amoncelle,
Tant de parfums l’Arabe ne décèle,
Ni près de l’Ourse il naît point tant de vents.

Ni tant de glace aux roches d’Arménie,
Ni de chaleurs vers les Mores brûlants,

Que j’ai de maux pour la belle Harmonie.

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Tant d’Astres clairs ne dansent par la nuit,
Tant de poissons ne frétillent sous l’onde,
Ni tant de flots dessous l’arène blonde,
Ni tant d’herbage au Printemps ne reluit.

Tant d’animaux la forêt ne produit,
Ni de feuillage en sa grandeur profonde,
Ni sur les monts tant de bruit ne redonde,
Quand l’Avant-chien les tonnerres conduit.

Tant de trésors le Gange n’amoncelle,
Tant de parfums l’Arabe ne décèle,
Ni près de l’Ourse il naît point tant de vents.

Ni tant de glace aux roches d’Arménie,
Ni de chaleurs vers les Mores brûlants,

Que j’ai de maux pour la belle Harmonie.

 

En ligne le 30/05/21.
Dernière révision le 24/10/22.