Jacques GRÉVIN (1538-1570)
C’est aujourd’hui vertu…
Paris, Robert Estienne, 1560.
ouvrir sur Gallica : La Gélodacrye, p. 95.

C’est auiourd’hui uertu que sçauoir courtiser,
C’est uice que hayr la malice de l’homme,
C’est uertu que cherir cil qui son bien consomme,
C’est uice, d’espinay, que le mal despriser.

C’est uertu que sçauoir tres bien deualiser,
C’est uice de parler des Courtisans de Rome,
C’est uertu de priser celuy qui mieux assomme,
C’est uice que la foy & le Ciel aduiser.

C’est uertu d’amasser contre toute iustice,
Mais de faire raison, mon d’Espinay, c’est uice,
C’est uice que n’auoir l’autruy auec le sien.

C’est uertu que le bien des pauures empescher,
C’est uice que de uoir un homme s’en fascher,
Et le uice plus grand, c’est d’estre homme de bien.

On peut cliquer sur certains mots pour voir les épithètes de Maurice de La Porte
 
 

C’est auiourd’hui uertu que sçauoir courtiser,
C’est uice que hayr la malice de l’homme,
C’est uertu que cherir cil qui son bien consomme,
C’est uice, d’espinay, que le mal despriser.

C’est uertu que sçauoir tres bien deualiser,
C’est uice de parler des Courtisans de Rome,
C’est uertu de priser celuy qui mieux assomme,
C’est uice que la foy & le Ciel aduiser.

C’est uertu d’amasser contre toute iustice,
Mais de faire raison, mon d’Espinay, c’est uice,
C’est uice que n’auoir l’autruy auec le sien.

C’est uertu que le bien des pauures empescher,
C’est uice que de uoir un homme s’en fascher,
Et le uice plus grand, c’est d’estre homme de bien.

 

En ligne le 08/12/06.
Dernière révision le 16/04/20.