««« mo­ly »»»

« Moly » dans :
La Jessée
1583
~ Qui comme une Ariane…

~#~














 

Moly. Divin, arca­dien, mer­cu­rial, sa­lu­taire, cyl­lé­nien.

Le Moly (selon qu’Homère l’a décrit) est une herbe qu’on trouve en la région d’Arca­die au mont de Cyl­lène, et le long du lac Pénée, ayant une racine ronde, noire, et grosse comme un oignon, et la feuille sem­blable à la Squille, et jetant une fleur blanche : Vrai est que les Sim­plistes lui attri­buent une fleur jaune. Le même Homère dit que cette herbe est la plus sou­ve­raine de toutes, et que les dieux lui impo­sèrent ce nom, et Mer­cure en fut inven­teur : Davan­tage qu’elle est sou­ve­raine contre tous charmes et sor­cel­le­ries.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 169r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_344]
(texte modernisé).


 

«««  #  »»»

Moly. Diuin, arca­dien, mer­cu­rial, sa­lu­taire, cyl­le­nien.

Le Moly (selon qu’Homere l’a descrit) est vne herbe que on trouue en la region d’Arca­die au mont de Cyl­lene, & le long du lac Penee, aiant vne racine ronde, noire, & grosse comme vn oignon, & la fueille sem­blable à la Squille, & iet­tant vne fleur blanche: Vrai est que les Sim­plistes lui attri­buent vne fleur iaune. Le mesme Homere dit que ceste herbe est la plus sou­ue­raine de toutes, & que les dieux lui impo­serent ce nom, & Mer­cure en fut inuen­teur: Dauan­tage qu’elle est sou­ue­raine contre tous charmes & sor­ce­le­ries.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 169r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_344]
(texte original).