Robert ANGOT (v. 1580-v. 1640)
Je ne crains d’Aquilon…
Paris, Gilles Robinot, 1603.

 

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Angot

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dispo­si­tion du
pré­am­bule
(vers 1-11)

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Ie ne crain d’Aquilon le souffle impetueus,
Ni l’inconstante horreur de l’escumeuse plaine,
Ni du Ciel epoissi la tempeste soudaine,
Ni du grand Iupiter le foudre audacieus.

Ie ne crain de l’Esté les maus contagieus,
Ni la méchante dent de l’enuie inhumaine,
Ni de l’horrible Mars la fureur incertaine,
Ni de la terre encor le tremblement peureus,

Ie ne crain du Destin l’inconstance inegale,
Ni le feu rauissant, ni la Parque fatale,
Ni Cerbere, ni Styx, ni la rigueur du sort:

Mais ie crain par sur tout la puissance diuine,
Et les yeus foudroyans de ma belle Ericine
De qui seule depend & ma vie & ma mort.

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Ie ne crain d’Aquilon le souffle impetueus,
Ni l’inconstante horreur de l’escumeuse plaine,
Ni du Ciel epoissi la tempeste soudaine,
Ni du grand Iupiter le foudre audacieus.

Ie ne crain de l’Esté les maus contagieus,
Ni la méchante dent de l’enuie inhumaine,
Ni de l’horrible Mars la fureur incertaine,
Ni de la terre encor le tremblement peureus,

Ie ne crain du Destin l’inconstance inegale,
Ni le feu rauissant, ni la Parque fatale,
Ni Cerbere, ni Styx, ni la rigueur du sort:

Mais ie crain par sur tout la puissance diuine,
Et les yeus foudroyans de ma belle Ericine
De qui seule depend & ma vie & ma mort.

 

En ligne le 06/05/06.
Dernière révision le 08/11/21.