Pierre de RONSARD (1524-1585)
Comme une tendre vigne…
Paris, André Wechel, 1559.
ouvrir sur Gallica : Perot [extrait], p. 19.

[…] 

Comme une tendre vigne à l’ormeau se marie,
Et de mainte embrassée autour de lui se plie,
Tout ainsi de ton bras en cent façons plié
Serre le tendre col de ton beau marié.
Celui puisse compter le nombre des arènes,
Les étoiles des cieux, et les herbes des plaines,

Qui comptera les jeux de vos combats si doux,
Desquels pour une nuit vous ne serez pas soûls :

Or ébattez-vous donc, et en toute liesse
Prenez les passe-temps de la douce jeunesse
Qui bientôt s’enfuira, et au nombre des ans
(Qui vous suivront tous deux) égalez vos enfants :
[…] 

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[…] 

Comme une tendre vigne à l’ormeau se marie,
Et de mainte embrassée autour de lui se plie,
Tout ainsi de ton bras en cent façons plié
Serre le tendre col de ton beau marié.
Celui puisse compter le nombre des arènes,
Les étoiles des cieux, et les herbes des plaines,

Qui comptera les jeux de vos combats si doux,
Desquels pour une nuit vous ne serez pas soûls :

Or ébattez-vous donc, et en toute liesse
Prenez les passe-temps de la douce jeunesse
Qui bientôt s’enfuira, et au nombre des ans
(Qui vous suivront tous deux) égalez vos enfants :
[…] 

 

En ligne le 05/02/23.
Dernière révision le 10/02/23.