Agrippa d’AUBIGNÉ (1552-1630)
Plutôt peut-on compter…
1616.

 

textes de
d’Aubi­gné

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dispo­si­tion du
pré­am­bule
(vers 1 à 6)

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propos :
les dépra­va­tions
des mignons

 

[…] 
Plutôt peut-on compter dans les bords écumeux
De l’Océan chenu le sable, et tous les feux
Qu’en paisible minuit le clair Ciel nous attise,
L’air étant balayé des froids soupirs de Bise :
Plutôt peut-on compter du Printemps les couleurs,
Les feuilles des forêts, de la terre les fleurs,

Que les infections qui tirent sur nos têtes
Du Ciel armé, noirci les meurtrières tempêtes :
Qu’on doute des secrets, nos yeux ont vu comment
Ces hommes vont bravant des femmes l’ornement

[…] 
 
 

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[…] 
Plutôt peut-on compter dans les bords écumeux
De l’Océan chenu le sable, et tous les feux
Qu’en paisible minuit le clair Ciel nous attise,
L’air étant balayé des froids soupirs de Bise :
Plutôt peut-on compter du Printemps les couleurs,
Les feuilles des forêts, de la terre les fleurs,

Que les infections qui tirent sur nos têtes
Du Ciel armé, noirci les meurtrières tempêtes :
Qu’on doute des secrets, nos yeux ont vu comment
Ces hommes vont bravant des femmes l’ornement

[…] 
 
 

 

En ligne le 21/08/21.
Dernière révision le 13/06/23.