Marin LE SAULX (?-?)
Plus qu’on ne voit au ciel…
Londres, Thomas Vautrolier, 1577.
ouvrir sur Gallica : sonnet 76, p. 77.

PLus qu’on ne voit au ciel de feux étinceler,
Alors que le Soleil cachant son chef sous l’onde,
La Lune au chef d’argent de sa clarté plus blonde
Éclaire en ces bas lieux tout au travers de l’air :

Plus qu’on ne voit encor du ciel voûté couler
De rosée au Printemps sur cette terre ronde,
Et plus, et plus encor que cette mer profonde
Ne fait de grains de sable en ses ondes rouler,

Plus on voit de beautés en ma Christine unique,
Plus de belles vertus ornent son cœur pudique,
Plus de grâces du ciel le ciel pleut en son cœur,

Plus en son âme elle a de saintetés encloses,
Que n’a tout l’Univers en soi de toutes choses,
Il courbe aussi le chef dessous son bras vainqueur.

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PLus qu’on ne voit au ciel de feux étinceler,
Alors que le Soleil cachant son chef sous l’onde,
La Lune au chef d’argent de sa clarté plus blonde
Éclaire en ces bas lieux tout au travers de l’air :

Plus qu’on ne voit encor du ciel voûté couler
De rosée au Printemps sur cette terre ronde,
Et plus, et plus encor que cette mer profonde
Ne fait de grains de sable en ses ondes rouler,

Plus on voit de beautés en ma Christine unique,
Plus de belles vertus ornent son cœur pudique,
Plus de grâces du ciel le ciel pleut en son cœur,

Plus en son âme elle a de saintetés encloses,
Que n’a tout l’Univers en soi de toutes choses,
Il courbe aussi le chef dessous son bras vainqueur.

 

En ligne le 12/03/05.
Dernière révision le 08/01/24.