««« Ulys­se »»»

« Ulysse » ou le « fin Gré­geois » dans :
Robert Gar­nier
1579
~ [Redouter un en­fant ?…
La Jessée
1583
~ Qui comme une Ariane…
Ber­nier de La Brousse
1618
~ Rien sinon que des vœux…

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◊ le « fin Grégeois » (Le Jessée)
 

Ulysse. Itha­quois, fin, l’hon­neur des Grecs, pru­dent, si­sy­phide, fa­meux, accort, gré­geois, laër­tide, caut ou cau­te­leux, mé­chant, sol­dat de Grèce, ho­mé­rique, fa­cond, ar­ti­san de ma­lice, par­jure, men­son­ger, frau­du­lent ou frau­du­leux, traître, fi­net, la­bo­rieux, du­li­chien, en­dur­ci, va­ga­bond, avi­sé, pé­né­lo­péan, sage, cor­dial, ru­sé, tar­dif, va­leu­reux, cruel, fausse-foi, trom­peur, di­sert, sub­til, double, rou­tier ou ro­tu­rier, vi­gi­lant, cunc­ta­teur, ma­li­cieux, affé­té, expert, lent, mau­pi­teux, élo­quent, adextre, bel­li­queux.

Homère prince des poètes men­teurs, feint qu’Ulysse fils de Laërte était roi des Îles d’Ithaque et de Duliche, homme très facond, expé­ri­men­té, de grande entre­prise, vail­lant et adroit aux armes, et qui endu­rait patiem­ment le tra­vail. Sa femme avait nom Péné­lope : de laquelle il eut Télé­maque, et fut si amou­reux d’elle, que pour n’aller à la guerre de Troie, il fit sem­blant d’être insen­sé. Tou­te­fois sa ruse décou­verte par Pala­mède on l’y mena, et vail­lam­ment exé­cu­ta plu­sieurs grands exploits d’armes. Puis après il retour­na en son pays, où s’étant habil­lé comme un men­diant avec l’aide de son fils Télé­maque et de deux siens por­chers il mit à mort tous ceux qui pen­dant son absence avaient fait l’amour à sa femme, excep­té un seu­le­ment. Enfin un autre de ses enfants nom­mé Télé­gone par mé­garde le tua.

Maurice de LA PORTE, Les Épithètes, 1571,
f° 281r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_568]
(texte modernisé).

[Voir aussi Ajax, Circé et Cha­rybde, Cy­clopes, Iliade, Scylle, Si­rènes.]


 

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Vlysse. Ita­quois, fin, l’hon­neur des Grecs, pru­dent, si­sy­phide, fa­meus, accort, gre­geois, laer­tide, caut ou cau­te­leus, mes­chant, sol­dat de Grece, ho­me­rique, fa­cond, ar­ti­san de ma­lice, par­iure, men­son­ger, frau­du­lent ou frau­du­leus, traistre, fi­net, la­bo­rieus, du­li­chien, en­dur­ci, va­ga­bond, adui­sé, pe­ne­lo­pean, sage, cor­dial, ru­sé, tar­dif, va­leu­reus, cruel, fauce-foi, trom­peur, di­sert, sub­til, double, rou­tier ou ro­tu­rier, vi­gi­lant, cunc­ta­teur, ma­li­cieus, affet­té, expert, lent, mau­pi­teus, elo­quent, adextre, bel­li­queus.

Homere prince des poëtes men­teurs, feint qu’Vlysse fils de Laërte estoit roi des Isles d’Itaque & de Duliche, homme tres­fa­cond, expe­ri­men­té, de grand’entre­prinse, vail­lant & adroit aux armes, & qui endu­roit patiem­ment le tra­uail. Sa femme auoit nom Pene­lope : de laquelle il eut Tele­maque, & fut si amou­reus d’elle, que pour n’aller à la guerre de Troie, il fit sem­blant d’estre insen­sé. Tou­tes­fois sa ruse des­cou­uerte par Pala­mede on l’y mena, & vail­lam­ment exe­cu­ta plu­sieurs grands exploicts d’armes. Puis apres il retour­na en son païs, où s’estant habil­lé comme vn men­diant auec l’aide de son fils Tele­maque & de deux siens por­chers il mit à mort tous ceux qui pen­dant son absence auoient fait l’amour à sa femme, excep­té vn seu­le­ment. En fin vn autre de ses enfans nom­mé Tele­gone par mes­garde le tua.

Maurice de LA PORTE, Les Epithetes, 1571,
f° 281r° [Gallica, NUMM-50715, PDF_568]
(texte original).

[Voir aussi Aiax, Circe et Cha­rybde, Cy­clopes, Iliade, Scylle, Sy­renes.]